Publié le 28 octobre 2017 à 20h59 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 17h42
Du côté des garçons, Grégory Benchenafi campe ce séduisant Ferdinand, adulé par les femmes, sans trop de problèmes. Pour la beauté il n’a pas à forcer son talent, talent qu’il possède comme comédien et comme artiste lyrique. Que demander de plus ? Le Nicolas de Grégory Juppin est immense, scéniquement. Quel comédien ! Et pour le chant, il ne lui manque rien. Guy Bonfiglio, scéniquement et vocalement, campe un imposant et très présent Bolivar, Jacques Duparc est un excellent Montaron et Jean Goltier est au niveau de qualité de la troupe pour incarner Dieudonné et Ambroise. Mais revenons à Jacques Duparc qui, s’il est sur scène, signe aussi une relecture intelligente des ces «Quatre Jours à Paris» en donnant à l’œuvre de la modernité et un dynamisme qui la servent. Bravo aussi aux danseuses et danseurs, totalement intégrés à la mise en scène. Pour conclure comment ne pas tresser une couronne de laurier à Bruno Membrey, directeur musical d’un orchestre de l’Odéon qui, décidément, a atteint un excellent niveau.
Michel EGEA
Pratique. Autre représentation ce dimanche 29 octobre à 14h30 à l’Odéon sur la Canebière à Marseille. Il reste des places à la vente.