Publié le 27 juillet 2022 à 12h29 - Dernière mise à jour le 11 juin 2023 à 19h05
C’est à Marseille au 29e étage de la tour « La Marseillaise » que l’association Africalink vient d’organiser une réunion avec ses membres. Des invités, de la convivialité et un objectif affiché «se rencontrer, échanger, entre acteurs des deux continents».
Au cours de cette soirée chacun se présente en quelques mots, acteurs du monde économique, culturel, juridique… La diversité est au rendez-vous explique Hicham El Merini, coprésident avec Panayotis Liolios d’Africalink. Et, très rapidement des petits groupes se forment, les discussions s’engagent, place est donnée aux échanges, aux débats. Les entrepreneurs partagent leurs connaissances du terrain…
Rappelons que, pour Africalink, l’histoire commence en 2017. Fort du constat du manque de résultats des politiques de développement économique et ce malgré une volonté de changements et d’évolutions, une communauté transnationale d’entrepreneurs décide d’appréhender de manière innovante l’entrepreneuriat sur l’axe Afrique-Europe. L’objectif étant de contribuer à ce que le territoire métropolitain Aix-Marseille Provence devienne le Hub entre l’Europe et l’Afrique. L’ambition principale est de faire du business. La communauté d’entrepreneurs désire assurer la prospérité de leurs projets individuels tout en envisageant des projets communs mais surtout en voulant ensemble améliorer l’environnement économique entre l’Europe et l’Afrique et entre l’Afrique et l’Europe.
Présent à Abidjan, Dakar, Casablanca…
Panayotis Liolios, revient sur la riche actualité des dernières semaines: «Nous étions présents dans le cadre d’une mission de l’Union européenne à Abidjan puis à Dakar avec Rising Sud puis à Casablanca avec BPI». Partout, indique-t-il: «Nous expliquons notre vision, l’importance de développer le business entre nos continents. Nous sommes aussi persuadés, c’est d’ailleurs ce que nous vivons, qu’en développant des relations économiques on construit bien autre chose aussi, des relations culturelles, humaines…».
«Une association d’entrepreneurs qui vit de ses cotisations»
Il en vient aux évolutions d’Africalink: «Nous avons une vision, des valeurs, un socle sur lequel nous entendons prendre encore plus d’ampleur. Pour cela il nous faut notamment développer nos moyens humains pour être encore plus pertinent, pour élargir notre communauté sachant que nous venons en complément de BPI France, de Rising Sud qui font un très bon travail. Nous ne sommes qu’une association d’entrepreneurs qui vit de ses cotisations, dont les membres paient leurs voyages mais qui entendent porter toujours le même message, un message qui commence non seulement a être entendu mais qui est maintenant repris par d’autres que ce soit en Afrique ou en Europe: « Le développement de nos deux continents passera par le développement de nos PME »». Il conclut son intervention en précisant: «On ne le dit pas assez, si le premier partenaire de l’Afrique est la Chine, le deuxième l’Inde, la France est le troisième, devant les États-Unis. Nous sommes un acteur super significatif et nous avons un outil que les autres n’ont pas: nos PME».
Michel CAIRE