Sophie Joissains, qui revient sur les motivations de Sylvain Dijon pour quitter son poste d’adjoint, réaffirme sa volonté d’une sécurité forte de proximité pour les Aixois.
Sophie Joissains, maire d’Aix-en-Provence tient à préciser via un communiqué : «Par échange téléphonique, mardi soir, Sylvain Dijon m’a fait part de sa volonté de rendre ses délégations et de démissionner de son poste d’adjoint. Nous avons longuement échangé de façon apaisée et ouverte. A l’issue de cette conversation, je lui ai demandé de prendre le temps de la réflexion. Je comprends parfaitement les aspirations professionnelles et personnelles d’un jeune élu, qui sont incompatibles avec les obligations de disponibilité et de sacrifice qu’impose la fonction d’élu.»
J’accepte donc sa démission et sa sortie de la Majorité
En revanche, assène-t-elle : « J’ai été étonnée de la tonalité de ses déclarations dans la presse qui ne correspondaient pas à celles de nos échanges. J’ai compris que nous n’étions plus en phase et que l’air de rien il souhaitait mettre le Maire et la Majorité en difficulté, ce qui n’est pas acceptable. J’accepte donc sa démission et sa sortie de la Majorité.»
Concernant plus particulièrement la sécurité, Sophie Joissains affirme: «Elle est et reste ma priorité. Nous l’avons prouvé à travers une politique volontariste ces dernières années, la réforme de la Police Municipale était une promesse de Maryse Joissains-Masini. Cette réforme a permis de remettre des agents de police municipale sur les terrains 24h/24 7 jours sur 7.» Pour ce faire, explique le maire d’Aix-en-Provence: «Nous avons renforcé les effectifs de 8 à 10 agents de police municipale par an, soit 30 % d’augmentation des effectifs depuis le début du mandat. L’objectif à 2026 est d’atteindre le chiffre d’un policier pour 1 000 habitants, soit 150 policiers, d’ores et déjà Aix dispose de 7 policiers municipaux pour 10 000 habitants, alors que la moyenne nationale est de 5 pour 10 000 habitants. La sécurité de proximité est une priorité. Le budget consacré à cette priorité est en augmentation permanente, en 2023 il atteint 10 329 449 Euros.»
Rappelle que «le plan de vidéo surveillance a été développé avec l’acquisition et l’installation de 20 caméras par an. La mise en réseau des caméras de circulation et de vidéo-surveillance, soit 503 caméras au total, maillent l’ensemble de la ville. Aujourd’hui les bailleurs sociaux participent à cet effort. L’équipe du centre de surveillance urbaine (CSU) a été consolidé et fonctionne 24h/24 et 7 jours sur 7.» Une brigade cynophile renforce aujourd’hui ce dispositif.
Et le poste mobile avancé, «largement financé par la Région» sera livré la semaine prochaine. «Ce poste nous permettra d’améliorer la sécurité en proximité. En particulier dans les villages et quartiers et sur les manifestations importantes.»
La rédaction