Le bébé a tout juste un an. Le défi de l’agence pour l’attractivité est de « recoudre le récit d’un territoire à la fois complexe et d’exception », note Dominique Bluzet, son président. « One Provence » doit mener une action commando. Rattraper tout le retard accumulé par rapport à d’autres métropoles.
Action commando
« On a fait en 1 an ce que d’autres ont effectué en 5 ans » s’enorgueillit Lionel Flasseur, le directeur général de « One Provence ». Le fait d’être le dernier des programmes de marketing territorial en France nous a permis d’utiliser des méthodologies éprouvées, de capitaliser sur les meilleurs pratiques et d’utiliser les dernières technologies du moment notamment l’IA ».
Un territoire contrasté
Pour un marketeur, la métropole Aix-Marseille Provence n’est pas le produit le plus simple à vendre. Le territoire est hétérogène et un communiquant préfère un seul sujet mais cela offre aussi de multiples possibilités à condition de trouver le récit qui convient. « J’ai travaillé sur des produits de consommation, là c’est très différent, on ne peut pas vraiment habiller la mariée, sourit Lionel Flasseur. Il faut que le récit corresponde aux réalités du territoire et aujourd’hui on a une chance extraordinaire, on a un décalage entre la perception et la réalité. La réalité est beaucoup plus riche que la perception qu’on peut avoir de ce territoire. On a le pôle Aix-Marseille, La Ciotat-Cassis et Martigues-Fos qui est promis à un bel avenir avec tout ce qui touche à la décarbonation. C’est plus complexe en termes de communication mais beaucoup plus riche en matière d’atouts à valoriser ».
La clé c’est le territoire
Auparavant le choix d’un salarié résidait essentiellement dans l’entreprise. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. La porte d’entrée c’est le territoire, la qualité de vie. « C’est donc un atout à faire valoir, insiste Lionel Flasseur. 75% des salariés en France se disent mobiles. La destination est donc un élément clé pour eux. Quand mesure les besoins en main d’œuvre qualifiée ces prochaines années pour accompagner les évolutions technologiques du territoire, il faut impérativement que le marketing territorial joue son rôle ».
En 2025 les premières études sur l’impact de la marque One Provence tomberont. L’équipe espère qu’elles correspondront aux engagements déjà enregistrés sur les réseaux sociaux.
Reportage Joël BARCY