Publié le 13 novembre 2015 à 23h19 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h25
Quatre fusillades mortelles ont éclaté vers les 22 heures ce vendredi 13 novembre au cœur de Paris, rue de la Fontaine au roi, rue de Charenton et au Bataclan (11e) à l’intérieur duquel une prise d’otages est en cours; En outre, 3 explosions ont été entendues au Stade de France, où se déroulait le match France-Allemagne. Le ministère de l’Intérieur fait état de 39 morts et 60 blessés graves. Le Président Hollande, qui assistait à la rencontre, a été évacué du stade par les services de sécurité. Il est pratiquement impossible que trois événements extraordinaires du même type se déroulent dans la même ville et au même moment sans qu’il existe un lien entre eux. On s’interroge pour le moment sur sa nature et sur l’objectif visé. Le Raid est en alerte de même que de nombreuses forces de police. Le plan multi-attentats a été déclenché. Le Président de la République a convoqué un Conseil des ministres exceptionnel. Il a déclenché l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire, pour la première fois depuis la Guerre d’Algérie. Il a également décrété la fermeture de toutes les frontières françaises, l’annulation des cours pour ce samedi dans les écoles, lycées et universités ; il a également fait appel à l’Armée pour sécuriser le territoire national. A minuit, l’AFP annonçait «7 points d’attaque coordonnés»: Bataclan – République – Les Halles Paris 10 – Paris 11 – Stade de France – Belleville. Il est un peu plus de 1 heure du matin, à l’issue de l’assaut de la BRI, donné au Bataclan afin de libérer les otages, un véritable carnage a été découvert à l’intérieur avec une centaine de morts. A 1h35, il est question d’un bilan provisoire de 118 morts. La France se trouve ce matin en état de guerre et de commotion.
Un numéro vert pour joindre les enquêteurs 197 et un numéro d’urgence 0 800 40 60 05
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