Publié le 7 septembre 2016 à 10h40 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 15h34
Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du numérique et de l’innovation, était présente ce 6 septembre au 6e Forum national du Très Haut Débit qui s’est déroulé à au Pharo à Marseille, avant de se rendre au Pôle média de la Belle de mai à la rencontre de la French Tech Aix-Marseille. Pour la représentante du gouvernement : «Le numérique est un sujet qui nous unit, qui nous projette dans un avenir meilleur pour nos concitoyens et les générations futures», avant de comparer le développement du numérique sur le territoire «à une course de demi-fond».
«Pour moi, affirme-t-elle, Marseille, c’est un territoire qui recèle des potentialités extraordinaires. C’est l’une des dernières citadelles à conquérir en termes d’image car, alors que le public et le privé ont fait le pari de l’innovation, l’image que l’on a est faussée. Il faut que tout le monde comprenne qu’ici on construit demain». Elle évoque, au niveau national, ces freins qui bloquent le développement du numérique : «Le déploiement du THD implique d’aller vite tout en ayant de l’endurance, c’est un 800 ou un 1 500 mètres, c’est le rythme que j’essaie de tenir depuis deux ans». Elle met en exergue le plan France THD de 2013 : «Nous avons fait le pari de l’intelligence collective et il a été remporté comme le prouve l’assistance aujourd’hui composée de représentants des collectivités, d’experts et d’opérateurs. On le voit bien le numérique n’est plus une affaire des seuls experts, c’est devenu un sujet dont les politiques se sont emparés». La secrétaire d’État évoque alors le projet de Loi pour la République numérique: «Tourné vers l’innovation, il a été adopté à l’unanimité par les députes et j’espère qu’il connaîtra le même succès au Sénat». «Il reste certes des freins, ajoute-t-elle, mais, il faut mesurer le travail accompli. Nous sommes le premier pays au monde à avoir organisé la transition du cuivre vers la fibre, comme quoi la planification à la française a du bon». Cependant elle regrette que la France, actuellement, ne soit pas bien classée sur le plan de l’innovation. Elle préconise de faire en sorte que, «dans dix ans, nous soyons dans le Top 5 des pays les plus innovants».
Puis la ministre s’est rendue à la Belle de Mai. Stéphane Soto, le directeur de la French-Tech Aix-Marseille se réjouit : «C’est la deuxième fois en 18 mois qu’elle vient nous rendre visite. Et le bilan que nous allons lui présenter est extrêmement encourageant. Nous allons également lui présenter un certain nombre de start-up et lui soumettre des sujets, notamment en matière de partenariat, de financement, sur lesquels son intervention sera déterminante».
Michel CAIRE