Publié le 14 janvier 2014 à 22h55 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 17h12
Il ne reste plus que quelques jours pour découvrir Beyrouth mutations. Cette exposition dresse le portrait d’une ville dont les personnages et les objets sur lesquels le photographe porte son regard nous signifient les marques du temps et des événements qui le traversent. Il montre comment la capitale libanaise s’est transformée durant les vingt-cinq dernières années, de la guerre civile des années 1980 au mouvement d’indépendance… Il s’attarde sur les chantiers de reconstruction et la tentative d’oubli d’un traumatisme, les traces des fractures sociales et spatiales, les contradictions et les failles d’une ville située sur la façade méditerranéenne de l’Orient qui cherche à donner d’elle l’image d’une cité moderne. C’est l’histoire de ces transformations que nous raconte l’exposition Beyrouth mutations, histoire au travers de laquelle on devine celle du photographe, de son rapport à sa ville natale et à la photographie.
Samer Mohdad
Le photographe est né en 1964 à Bzébdine au Liban. Après des études à l’école de photographie de Liège en Belgique, il rejoint l’Agence Vu à Paris en 1988.
Il crée en 1997 la Fondation Arabe pour l’Image avec le photographe, Fouad el-Khoury et le vidéaste Akram Zaatari. Il a été commissaire des expositions, « Les Martyres de Cana », « Un Si Proche Orient », « Liban Intime » et « Portrait du Caire » aux Rencontres Internationales de la Photographie à Arles entre 1996 et 1998.
Il remporte le prix Mother Jones à San Francisco pour son livre Mes Arabies , premier volet de sa trilogie Les Arabes paru en 1999 aux éditions Actes-Sud. En 2011, Samer Mohdad reçoit le prix de Photographe Pionnier attribué par la National Geographic Society, All Road Photography Program.
Bibliothèque Départementale des Bouches-du-Rhône au 18, rue Mirès. 13003 Marseille
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