C’est parti ! La biennale des arts du cirque a levé son rideau ce week-end. 66 spectacles vont irriguer la région. Pour cette 6e édition, la moitié est portée par des femmes. Pendant un mois, les artistes vont défier les lois de la gravité et offrir une dramaturgie. En 2023 la biennale a rassemblé 107 000 spectateurs et 2025 est bien partie. Rencontre avec la codirectrice de la BIAC.
Réservations
« La billetterie elle va à fond. Tout le monde veut ressentir ensemble des émotions multiples », se réjouit Raquel Rache de Andrade, la codirectrice de la BIAC. Dans un contexte mondial et national assez sombre ces échappatoires sont nécessaires. «On a besoin d’effet « wow » où on lâche le corps, où on se dit je peux aller au-delà de mes limites. Eux le font pourquoi pas moi. Le cirque contemporain, c’est ce sentiment de pouvoir aller très loin, de pouvoir rêver, de pouvoir avoir l’espoir d’un monde meilleur »
Baisse des subventions
Le monde de l’art contemporain pâti, comme tous les spectacles vivants, des coupes sombres en matière de subventions mais il fait face. « Le cirque contemporain a des difficultés mais les artistes sont créatifs. Ils réduisent un peu les décors ou le temps de répétition mais ils sont toujours là car c’est essentiel pour un artiste de pouvoir créer ».
« Yongoyély» , un hommage aux femmes africaines, à leur lutte et à leur résilience, de la compagnie Circus Baobab
« Fil de fer », plongée au cœur du travail de la funambule Tatiana-Mosio Bongonga avec la compagnie Basinga.
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Reportage Joël BARCY
La BIAC se tient jusqu’au 9 février dans toute la région et dans les chapiteaux plage du Prado.