Publié le 27 mai 2016 à 20h39 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 15h23
La grande bibliothèque de Marseille organise, au mois de juin, le cycle «l’Alcazar des écrivains» dédié à des romanciers plusieurs fois honorés par des prix littéraires. A cette occasion, trois auteurs contemporains majeurs rencontreront le public lors de séances de dédicaces et présenteront leurs œuvres
Delphine de Vigan / Prix Renaudot – mercredi 1er juin à 17h30 – salle de conférence
Delphine de Vigan présente son dernier roman « D’après une histoire vraie » (J.C Lattès, 2015), couronné, à la dernière rentrée littéraire, par le Prix Renaudot et le Prix Goncourt des lycéens. Elle signe ici un roman où de troublants éléments autobiographiques se mêlent à la fiction. Avec des romans vendus à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires et traduits dans le monde entier, Delphine de Vigan a su créer une relation unique avec ses lecteurs, et occupe une place incontournable dans le paysage littéraire français. « No et moi » (2012 / plus de 500 000 exemplaires vendus / Prix des Libraires 2008) a été adapté au cinéma par Zabou Breitman
« Heures souterraines » (2009 / 150 000 exemplaires vendus), a été adapté par Philippe Harel, pour Arte. « Rien ne s’oppose à la nuit », (2012 / plus d’un million d’exemplaires vendus) lui a valu le « Prix Fnac », le « Grand prix des lectrices de Elle » et le « Renaudot des lycéens ».
Nathalie Azoulai / Prix Médicis – samedi 4 juin à 17h – salle de conférence
Son roman « Titus n’aimait pas Bérénice » (P.O.L, 2015) a été récompensé à la dernière rentrée littéraire par le « Prix Médicis » et le prix « Liste Goncourt / Choix de l’Orient ». Après cinq romans ancrés dans notre époque, Nathalie Azoulai s’abreuve aux vers de Racine et redonne vie au tragédien, tout en racontant une Bérénice moderne, maîtresse bafouée, qui pose cette question universelle et intemporelle : guérit-on jamais d’un chagrin d’amour ? Normalienne et agrégée de lettres, Nathalie Azoulai compte six romans et un essai à son actif.
Didier Van Cauvelaert – Samedi 11 juin à 17h – salle de conférence
Après le succès de « Jules » (Albin Michel, 2015) Didier van Cauwelaert présente son dernier roman paru en mai, « On dirait nous » (Albin Michel, 2016), formidable histoire de renaissance mutuelle, pleine d’humour et d’émotion… Auteur prolifique couronné par de nombreuses récompenses, dont le prestigieux Prix Goncourt en 1994 pour « Aller simple« , Didier van Cauwelaert a notamment signé, aux éditions Albin Michel, « Le père adopté« , « La demi-pensionnaire » et « L’Evangile de Jimmy« . Ses romans sont traduits en plus de vingt langues. « Prix Del Duca« , « Prix Nimier« , « Prix des Romancières 2013 » ou encore « Prix Messardière du Roman de l’été » : Didier Van Cauwelert est un de nos romanciers les plus populaires. Il a également publié des essais, des récits et des pièces de théâtres. Il est aussi scénariste et dialoguiste pour le cinéma.