Publié le 28 juillet 2015 à 21h16 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 19h30
L’enquête* menée par la Chambre de commerce et d’industrie Marseille Provence (CCIMP) auprès des commerces du territoire révèle qu’après une saison printemps/été atone, une reprise timide s’amorce avec le cru des soldes d’été 2015.
Le bilan des soldes d’été 2015 réalisé par la CCIMP révèle qu’après un premier semestre d’activité stable (45%) ou en baisse (44%) par rapport à 2014 pour la majorité des commerces, le volume d’affaires devrait se stabiliser pour près de 60% des commerçants interrogés, et augmenter pour 14% d’entre eux : une progression de 10% par rapport à 2014. Il s’agit d’une tendance opposée à l’année précédente particulièrement médiocre, durant laquelle seuls 37% des commerçants jugeaient leur fréquentation meilleure ou équivalente à l’année précédente. On retrouve des taux proches de l’été de Capitale européenne de la Culture 2013. Des données d’autant plus importante que le chiffre d’affaires (CA) généré par les soldes d’été représente 10% du CA de l’année pour la moitié des commerçants. Ce sont les grandes surfaces (88%), le secteur loisirs & beauté (63%) et les commerçants en réseau (franchise, groupement, licence…) (61%) qui enregistrent la meilleure fréquentation (stable ou en hausse). L’étude révèle également que le chiffre d’affaires lié aux soldes est stable ou en hausse pour 55% des commerçants contre 43% l’an dernier. Un niveau proche de 2013 (59%), le meilleur cru de ces 5 dernières années. Là encore se sont les commerçants en réseau qui affichent les meilleurs résultats (64%). Le panier moyen «Soldes» équipement de la personne est en légère hausse : 79€ cette année contre 73€ en 2014. On constate également que les ventes privées, liquidations, prix anniversaires… la pratique des ventes promotionnelles se banalise, 45 % des commerçants interrogés déclarent avoir pratiqué ces ventes à prix réduit cette année.
En tête du palmarès les ventes privées représentent plus de la moitié des ventes promotionnelles utilisées. Les commerces qui les utilisent le plus sont les succursalistes (75%) et l’équipement de la personne (57%). Les commerces qui les utilisent le moins: Les commerces indépendants (27%) et le secteur loisirs & beauté (29%).
La date de démarrage des soldes d’été jugée satisfaisante
Concernant l’ouverture le 1er dimanche, on note que l’habitude est devenue «coutume». En effet, plus d’un commerçant sur 3 déclare avoir ouvert son commerce le 1er dimanche des soldes d’été 2015. Toutefois, si le taux d’ouverture dominical est stable depuis 2009, il demeure inférieur de plus de 10 points à celui pratiqué lors des soldes d’hiver. Les commerces qui ouvrent le plus fréquemment le 1er dimanche sont les succursalistes (59%) et l’équipement de la personne (49%). L’impact du tourisme sur le commerce est réel : plus de 40% des commerçants ont remarqué une clientèle touristique pendant la saison. Leur présence est particulièrement observée dans les centres-villes d’Aix et de Marseille où respectivement 64% et 48% des commerçants déclarent avoir identifié cette clientèle. Et le chiffre d’affaires généré par les touristes représente 5% du CA de l’année pour la moitié des commerçants interrogés.
Il est à noter que la date de démarrage des soldes d’été est jugée satisfaisante. Une satisfaction partagée par 60% des commerçants pour une date de démarrage calquée sur la date nationale. Il s’agit d’un résultat comparable à 2013 où le choix d’une date unique avait été retenu. En ce qui concerne la gestion des stocks et niveaux de remises, il est constaté des paramètres bien stabilisés. Ainsi, près de 60% des commerçants interrogés font état d’un stock équivalent à l’an dernier. Et 9 commerçants sur 10 affichent un taux de remise identique à l’année précédente. Enfin, le niveau de démarque a été dès le 1er jour de 30 à 50% pour près de 4 commerçants sur 5.
*Une enquête téléphonique a été réalisée du 15 au 21 juillet 2015 auprès d’un échantillon représentatif, selon la méthode des quotas, de 507 commerces pratiquant les soldes, localisés dans les centres-villes et centres commerciaux de l’ensemble de la circonscription de la CCIMP (BDR hors Pays d’Arles). Un recul de 10 ans permet d’analyser les tendances sur la fréquentation, l’état des stocks et le chiffre d’affaires lié aux soldes.