Publié le 14 mai 2020 à 21h32 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 11h36
Depuis bientôt deux mois, congrès, salons, foires et autres manifestations événementielles sont à l’arrêt. Arrêt total, durée inconnue ! C’est un coup rude pour une activité économique majeure et trop peu reconnue. Plus aucune recette, des charges qui pèsent, des trésoreries qui s’affaissent, mais des professionnels qui se battent avec la dernière énergie pour conserver leur outil de travail et garder la maitrise de leur avenir. Organisateurs, exposants, clients, visiteurs qui ne comprennent pas les poids et les mesures, les choux et les carottes, les torchons et les serviettes. Un centre commercial et ses cinquante mille visiteurs en un week-end et un palais des expositions fermé pour dix fois moins et une distanciation bien supérieure. Des métros où l’on s’entasse, des auditoriums vides et silencieux. Qu’on nous laisse travailler ! Et qu’on nous laisse vivre. Les professionnels du tourisme et de l’événementiel ne sont pas des enfants. Ce sont des femmes et des hommes compétents, sérieux, responsables, volontaires. Rendez-nous la liberté ! Liberté d’organiser, liberté d’accueillir, liberté d’assumer nos responsabilités. Nous voulons sans tarder chasser les images de l’inaction, de la récession et du chômage. Nous voulons très vite éclaircir l’horizon de la rencontre, de la convivialité et du vivre ensemble.