C’est peu dire si les sondages doivent être pris avec des pincettes. En effet, à Marseille sur les trois seuls secteurs qui ont donné lieu à un sondage (les 4/5, 6/8 et 13/14) on découvre un gagnant différent par secteur… Quid des 1/7, 2/3, 11/12… ? Autant de secteurs à risque pour la majorité sortante. Et, quid des 15/16… ? La cartographie des sondages montre bien des béances, au moins autant que l’impact du coronavirus. Les élections ne sont en rien jouées et nul ne sait qui l’emportera. On peut toutefois avancer sans grand risque qu’aucun candidat ne disposera d’une «avenue» au soir du premier tour. Et la gagnante des sondages peut, du boulevard, se retrouver sur un chemin vicinal au soir du premier tour. La faute notamment à une campagne clivante qui la laisse sans réservoir de voix pour le second tour. Mais, de cette bouteille d’encre, il ressort que le choix revient aux électeurs pour écrire leur avenir puisque aujourd’hui, la page est encore blanche.
Michel CAIRE