Les premiers mots du préambule de la Constitution sont on ne peut plus clair: «Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’Homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu’aux droits et devoirs définis dans la Charte de l’environnement de 2004». Il a suffit d’une phrase à Frédéric Bocaletti, RN, lors de la plénière du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, pour remettre en cause ce fondement de notre République: «Avant les Droits de l’Homme il y a le droit». Une inversion qui ouvre la porte aux menaces les plus graves…
Michel CAIRE