Publié le 23 mai 2016 à 17h36 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h20
«Bras de fer entre le gouvernement et les syndicats, bras de fer entre la majorité et l’opposition, bras de fer entre les salariés grévistes et ceux pris en otage ?», s’insurge l’UPE 13 dans un communiqué. Et d’insister: «En plus d’un blocage des raffineries et des ports (8e journée nationale d’action) par les partisans du retrait de la loi travail, nous assistons à un blocage d’un pays aux plans idéologique, social et économique.
En effet, plusieurs raffineries sont actuellement bloquées ou en cours d’arrêt en France, les ports connaissent également de fortes perturbations, une perte inestimable en termes de retombées économiques, sans compter les impacts sur de nombreuses activités du pays. Qui va payer ?» Considérant: «Si le droit de grève n’est évidemment pas à remettre en cause, le droit à la libre circulation des biens et des personnes doit impérativement être garanti. C’est de la responsabilité de l’État.» «Une posture des syndicats, assène le Medef local, qui illustre leur vide idéologique, leur incapacité à refonder la relation travail dans un monde en transformation, leur incapacité à comprendre le monde moderne.»
«Cette situation ruine l’élan économique, il ne faut pas s’étonner que nous restions enfermés dans une crise économique, sociale, culturelle et financière continue.
Mesdames, Messieurs les ministres, les parlementaires, réveillez-vous et agissez au plus vite pour libérer la France, lance Johan Bencivenga, Président de l’UPE 13.