Publié le 30 décembre 2015 à 9h35 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h24
A la suite de la réunion du Conseil supérieur de la prévention des risques technologiques (CSPRT) le 22 décembre dernier et conformément à son avis, Stéphane Bouillon, préfet de la région Provence-AlpesCôte d’Azur a signé le lundi 28 décembre un arrêté autorisant la société Alteo à continuer à exploiter à compter du 1er janvier 2016 ses usines sur le site de Gardanne et autorisant, pour une durée de six ans, le rejet dans la mer d’effluents aqueux dépassant les limites réglementaires.
Un conseil indépendant.
«Le Conseil supérieur de prévention des risques technologiques – un conseil indépendant composé d’experts rattaché administrativement au ministère de l’Écologie – a planché le 22 décembre et a soumis l’arrêté d’autorisation au vote», a indiqué Matignon. La réunion s’est conclue par «un vote assez large d’une autorisation pour six ans du processus industriel proposé par Alteo». Le préfet a suivi cet «avis consultatif».
La ministre de l’Écologie Ségolène Royal a «désapprouvé» cette décision.
«Ces rejets, souligne le préfet, seront soumis à diverses prescriptions réclamées par le Parc Naturel des Calanques et résultant des avis du CODERST (Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques) et du CSPRT, de façon à pouvoir les ramener dans ce délai au niveau réglementaire». Le préfet a également autorisé l’occupation du domaine public maritime par la canalisation de rejets de ces effluents.