Publié le 21 novembre 2017 à 22h52 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h05
Le lundi 20 novembre de 18h30 à 19h30, une délégation des représentants des pourtours de l’étang de Berre ont été reçus, à l’initiative de Jean-Marc Zulesi, au ministère de la Transition écologique et solidaire pour travailler sur la réhabilitation de cette étendue d’eau salée des Bouches-du-Rhône. La délégation était composée de : Jean-Marc Zulesi (député de la 8e circonscription des Bouches-du-Rhône (LREM)), Éric Diard (12e circonscription, LR), Pierre Dharréville (13e circonscription, Gauche démocrate et républicaine), Serge Andreoni (président du GIPREB), Didier Khelfa (maire de Saint-Chamas) et Vincent Faure (chargé du développement scientifique au GIPREB). La délégation a échangé avec trois membres du cabinet du ministre Nicolas Hulot ainsi qu’avec des représentants du Commissariat général au développement durable (CGDD) et de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL). Les élus des Bouches-du-Rhône, qui représentaient la diversité géographique et politique des rives de l’étang de Berre, ont unanimement défendu le projet de réouverture du Rove à la courantologie selon les modalités prônées par le GIPREB. Il s’agit d’une solution progressiveet douce, avec une capacité maximale de 10 m m3/s d’injection d’eau dans le canal du Rove. Elle nécessite un percement sur 170 mètres de ce tunnel qui reliait l’étang à la mer Méditerranée et qui s’est effondré en 1963. L’objectif est de déconfiner le canal du Rove et l’étang de Bolmon qui sont dans des états extrêmement dégradés et d’avoir un impact positif sur l’étang de Berre par un apport d’eau salée, oxygénée et pauvre en nutriments. Sur la base de travaux du GIPREB, la délégation a émis des contre-arguments au rapport réalisé par le CGDD et rendu au ministère de l’Environnement en avril 2017. Elle a notamment exprimé son désaccord sur le coût de l’investissement nécessaire à la réouverture du tunnel du Rove à la courantologie, qu’elle a estimé à 16 millions d’euros (au lieu des 25 à 30 millions d’euros évoqués). Les élus ont senti les représentants du ministère, du CGDD et de la DREAL réceptifs à leur démonstration. En fin de réunion, il a été évoqué l’opportunité d’une nouvelle mission du CGDD, début 2018, pour étudier la solution prônée par le GIPREB et défendue par les trois députés des pourtours de l’étang de Berre. La délégation a invité Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, à réaliser une visite de l’étang de Berre.