Publié le 17 juillet 2018 à 20h38 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 18h55
Il y a un an, les Bouches-du-Rhône connaissaient leur plus gros incendie de l’été 2017, à proximité de Saint-Cannat, où quelque 800 hectares de végétation ont brûlé ; la lutte contre cet incendie important avait mobilisé l’intervention de 800 pompiers, le soutien de renforts extra-départementaux et l’appui aérien de plusieurs Canadair, trackers et hélicoptères bombardiers d’eau. Concernant la cause de cet incendie, les résultats de la brigade de recherche de gendarmerie et le Procureur de la république d’Aix-en-Provence ont privilégié la piste d’un mégot de cigarette mal éteint. Ce geste anodin est un véritable fléau pour la Provence. «Depuis le début de 2018, nos sapeurs-pompiers sont intervenus 86 fois (45 fois depuis le mois de juin) pour des départs de feux dans nos espaces naturels, il faut encore rappeler que, chaque été, la Provence et sa végétation sont exposées au risque de feux de forêt en raison des épisodes de chaleur, d’une végétation asséchée par le manque de précipitations et de la présence régulière de mistral», déclare le département 13 dans un communiqué, expliquant: «Pour protéger notre végétation et nos massifs forestiers, il est primordial que chacun d’entre nous bannisse les mauvais comportements, respecte les obligations légales de débroussaillement et s’informe sur les conditions d’accès à nos massifs forestiers. Les acteurs de la sécurité civile luttent tout l’été contre les départs de feux et chacun d’entre nous doit les aider en restant irréprochable et vigilant, tant dans la veille que dans l’alerte.» #SoyonsVigilant