Publié le 7 avril 2020 à 20h18 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 11h14
Le sénateur ex-LR Bruno Gilles vient d’écrire au Président de la République, il lui propose notamment le report des élections municipales en mars 2021, année de renouvellement des assemblées délibérantes d’autres collectivités territoriales : les élections départementales en mars, les élections sénatoriales en septembre et les élections régionales en décembre.
Le sénateur des Bouches-du-Rhône Bruno Gilles vient d’écrire au Président de la République. Une initiative qu’il explique: «La situation exceptionnellement grave que le pays traverse nous oblige, nous, élus de la République, à de la responsabilité et de l’unité». Et d’écrire: «En l’état actuel de la situation nationale et internationale, il est impossible de savoir quand et comment nous sortirons de cette crise sanitaire, alors que se profile déjà à l’horizon une crise économique sans précédent et sans nul doute une crise sociale. L’heure sera ensuite à la reconstruction dans l’union et la fraternité. La vie démocratique doit perdurer mais elle nécessite de l’apaisement et de la sérénité, tant pour les citoyens que pour les candidats ou les élus. En ce sens, j’avais déjà manifesté ma volonté de retarder la date de dépôt des listes en vue d’un hypothétique second tour des élections municipales en juin prochain. En ce sens, je salue également la volonté du gouvernement de fixer à une date ultérieure après l’été, les modalités d’organisation d’un nouveau premier tour de scrutin pour les communes dont un second tour était alors nécessaire. Il est également important de pouvoir installer au plus tôt les conseils municipaux élus dès le 15 mars dernier». En ce sens, il propose au Président de la République «de mobiliser les efforts en 2020 à la reconstruction commune de notre Nation». Pour cela, il paraît plus opportun à ses yeux «de reporter les élections municipales en mars 2021, année de renouvellement des assemblées délibérantes d’autres collectivités territoriales : les élections départementales en mars, les élections sénatoriales en septembre et les élections régionales en décembre». Et d’avancer «C’est ainsi que nous pourrons trouver, dans l’intérêt supérieur de la France, une sortie de crise par le haut et une solution démocratique apaisée dans un contexte d’unité républicaine».
La rédaction