Publié le 1 mars 2017 à 22h39 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h13
Le député de l’Eure, candidat malheureux à la primaire de la droite qui avait immédiatement soutenu François Fillon au lendemain de sa victoire, a annoncé ce mercredi 1er mars sa démission auprès du candidat LR, estimant qu’il n’a pas respecté sa «parole donnée» en maintenant sa candidature malgré la menace d’une mise en examen. Le communiqué est tombé en début d’après-midi sous forme d’un tweet. Indiquant: « François Fillon a annoncé ce matin qu’il allait être convoqué le 15 mars par les juges d’instruction afin d’être mis en examen. Le 26 janvier dernier, François Fillon déclarait devant les Français que dans ce cas de figure, il retirerait sa candidature à la présidence de la République française. Je crois au respect de la parole donnée. Elle est indispensable à la crédibilité de la politique. Elle est la condition nécessaire pour mener sereinement les efforts de redressement de la France. En accord avec mes principes, je démissionne donc de mes fonctions de représentant pour les affaires européennes et internationales de la campagne de François Fillon. Je poursuis le combat politique au service de la France et des Français.»
— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) 1 mars 2017