Publié le 21 juin 2014 à 11h18 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h44
Gian Francesco Lupattelli, le président fondateur de l’Association des capitales européennes du sport (Aces) était à Marseille à l’occasion de l’annonce officielle, par Jean-Claude Gaudin, le sénateur-maire de la ville, de la candidature au titre de Capitale européenne des sports 2017, la cité phocéenne affrontant Sofia, la capitale de la Bulgarie. Le jury, composé de membres de villes lauréates, sera présent à Marseille les 2, 3, 4 et 5 octobre et c’est le 19 novembre, à Bruxelles, que sera annoncé le lauréat.
Et le maire, de rappeler : «Il y a 13 ans Gian Francesco Lupattelli a eu la magnifique idée de créer la Capitale européenne des Sports, un label attribué aux villes qui respectent l’éthique et le rôle du sport dans l’amélioration de la qualité de vie, de la santé physique et psychologique des habitants, qui récompense les cités qui font du sport un vecteur d’intégration de toutes les catégories sociales». Puis de préciser que Marseille «ce n’est pas que l’OM, c’est 1 000 équipements sportifs, 300 000 adeptes du sport loisir».
Le président de l’Aces indique pour sa part : «Ce ne sont pas les grands événements qui nous intéressent mais le sport pour tous, l’intégration des handicapés, des jeunes, ce qui est fait pour le bien-être sachant qu’un euro dépensé pour le sport c’est 3 euros économisés pour la santé ». Et d’affirmer que, dans ce domaine, le titre de Capitale du Sport impacte fortement le pourcentage de personnes qui se mettent à le pratiquer. « Alors, l’important ce n’est pas le nombre de champions que compte une ville mais celui des citoyens qui pratiquent le sport loisir », précise-t-il
Et Jean-Claude Gaudin de lancer : «Si nous l’emportons ce sera l’occasion de faire un effort supplémentaire pour le sport, pour l’amélioration de nos équipements. Et cela peut même donner des idées à l’État de faire un effort, lui qui réduit ses dotations et nous impose des dépenses pharaoniques avec les rythmes scolaires». Ceci étant dit, de se tourner vers Gian Francesco Lupattelli : «Je ne m’énerve pas, j’explique ».
Richard Miron, l’adjoint au Sport, rappelle qu’il y a un cahier des charges très précis auquel il s’impose de répondre. « Toutes les villes lauréates ont fait le choix d’aller au-delà, de proposer une véritable plus-value. La nôtre c’est le développement du territoire et la cohésion sociale ainsi que la diversité des sports pratiqués ici, par des personnes très différentes. Et nous souhaitons que le peuple de Marseille porte cette candidature. Il y sera question de générosité, bien sûr, mais aussi de respect : de l’adversaire, de l’arbitre». Il n’omet pas de signaler que la candidature doit être portée par une ville « mais déjà elle séduit un territoire plus large, puisque le département, la région, l’université et de nombreux maires ont exprimé leur souhait d’être associés à l’aventure… sans oublier l’État, par la voix du précédent Premier ministre».
Michel CAIRE
Pour soutenir la candidature: Marseille-Provence Capitale européenne du sport 2017