Publié le 3 octobre 2014 à 22h30 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h44
Dernière ligne droite pour Marseille candidate au titre de Capitale européenne du Sport (CES) 2017. Outre un dossier particulièrement ficelé remis en main propre à Gian Francesco Lupatelli, président fondateur de l’Association des capitales européennes du sport (Aces) le 15 septembre dernier, un jury composé de 11 personnes a effectué le déplacement pour vérifier in situ, le contenu du dossier. Grand oral et visites sont au programme depuis ce jeudi 2 octobre jusqu’au dimanche 5 octobre.
Une période qui met sous haute tension les élus concernés par ce dossier – Richard Miron, adjoint au maire, délégué au Sport, Dominique Tian 1er adjoint au maire, Didier Réault, adjoint au maire délégué au nautisme, Frédéric Bousquet conseiller municipal, délégué à la candidature de Marseille au titre de CES 2017.
Ce vendredi, c’était au tour du maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin d’officiellement défendre ce dossier. Mais, comme il le signifiera, plus tard lors d’une conférence de presse organisée à la mairie : «Défendre ne colle pas à la réalité de notre argumentaire puisqu’il s’agit là d’une compétition avec Sofia. Notre posture a été offensive et nous avons porté notre dossier avec ambition et réalisme».
Marseille est la première ville à recevoir le jury. Une situation qui n’inquiète pas Didier Réault : « Nous proposons un dossier de très haut niveau et nous sommes confiants».
La compétition n’a pas de secret pour Frédéric Bousquet : «On croit en nos chances de victoire. Autrement, si on ne se met pas dans la peau de favori on va droit dans le mur. D’autant que Marseille à tous les atouts pour être Capitale.»
Et Denis Masseglia, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) d’insister sur l’importance pour le mouvement sportif national de la réussite de Marseille. «Si demain Marseille, ville ouverte sur le monde, devient Capitale, elle deviendrait un modèle et aurait un impact sociétal important».
Le président de L’Aces ne cache pas sa satisfaction de voir que «Marseille a organisé une candidature forte». Tenant également à annoncer que Bordeaux est retenue comme «Ville du Sport» et Turin Capitale européenne du sport 2015.
Dominique Tian abordera l’aspect économique du dossier. Donnant comme exemple les retombées économiques de l’OM qui sont à hauteur de 150 M€. Citant également les entreprises liées au sport implantées à Marseille à l’instar de Beuchat ou encore les casques de moto Shark. Évoque enfin la possibilité de créer une zone industrielle autour du sport. «Une zone dédiée porteuse d’avenir. Un volet que nous avons défendu devant le jury»
Richard Miron évoquera le volet social. Envisageant la création «comme à Pau d’un Centre de formation en lien avec le sport, la vente, par exemple, pour des jeunes sortis du système scolaire. Sur les 300 personnes formées, 94% trouvent un emploi.»
Le 19 novembre prochain, sera dévoilé, qui de Marseille ou Sofia sera Capitale européenne du Sport 2017.
Patricia MAILLE-CAIRE
Plus d’info : mpsport2017.com