Publié le 8 septembre 2017 à 8h31 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 17h37
«Les cinq feux rouges s’éteignent. Temps de réaction. Action suspendue d’un intenable millième de seconde. Souffles coupés. Écrans de contrôles encore vides. Le bourdonnement enfle. L’asphalte s’anime. Le doigt sur la palette d’embrayage, les pilotes dosent la délicate mise en action. Il y a près de 1 000 chevaux de technologie qui trépignent. Une Formule 1 n’aime pas le point mort. La meute mécanique s’ébroue. Géométrie de trajectoires. Couleurs acidulées. 300 km/h en dix secondes. Lignes tendues vers le S de la Verrerie à négocier au contact. Sur les écrans, les datas surgissent. Un premier classement intermédiaire dans le Secteur 1. Il est 14h et 15 secondes, nous sommes le 24 juin sur le Circuit Paul Ricard, le départ du 2018 Formule 1 Grand Prix de France Le Castellet vient d’être donné.» Même si le moindre doute subsistait , après une telle description, l’on comprend que le retour de la F1 au Circuit Paul Ricard attise les passions. Et les aficionados sont fin prêts à vivre l’intensité à la vitesse Formule 1.