Club Ethic Eco : déjeuner touristique ce lundi 6 juin

Publié le 6 juin 2016 à  1h02 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  15h25

Réunir tous les mois quelques personnalités choisies du tissu socio-économique régional: politiques, religieuses, associatives, intellectuelles et du monde de l’entreprise, le temps d’une pause-déjeuner, pour «former le cercle des points de vue» et aborder ensemble des sujets qui interpellent, interrogent brutalement quelquefois, qui raniment la curiosité quand elle est en sommeil, qui bousculent les certitudes et qui convoquent l’intelligence et les discours vrais, tel est l’objectif du Club Ethic Eco porté par le Conseil régional de l’Ordre des experts-comptables Marseille-Provence et son président Mohamed Laqhila.

Experts-comptables - Club Ethic Eco Marseille (Photo Robert Poulain)
Experts-comptables – Club Ethic Eco Marseille (Photo Robert Poulain)

Club qui, en quelques mois, a su prendre toute sa place à Marseille. Il propose, ce lundi 6 juin, des regards croisés sur «Ethique et tourisme» avec Christian Orofino, co-président d’OBGET (Observatoire Géopolitique et Environnemental du Tourisme); Florence Bezault, directrice Générale de l’Hôtel Renaissance by Mariott à Aix-en-Provence et Danielle Milon, vice-présidente du Conseil Départemental déléguée au Tourisme et Présidente de Bouches-du-Rhône Tourisme. Une question d’actualité avec la période estivale qui s’annonce, transformant nombre d’entre nous en touristes tandis que l’Euro et les festivals font du territoire une terre d’accueil. Toutes les questions sont donc posées. Pour y répondre, Florence Beuzault et Danielle Milon qui interviendra à bien des titres : maire de Cassis, ancienne responsable du Parc National des Calanques et Christian Orofino, co-président d’OGBET. C’est en 2013 que Christian Orofino (TourConseil), engagé depuis des années dans les questions environnementales et sociétales du tourisme et Jean da Luz, journaliste, directeur de la Rédaction du Groupe TourMaG.com, ont décidé d’unir leurs forces pour créer une ONG ayant pour objet d’observer, certifier, auditer, alerter sur la situation géopolitique et environnementale des destinations touristiques dans le monde.
Dans un texte, publié dans TourMaG, l’ONG présente toutes les questions qui fondent sa naissance. Des questions toujours aussi pertinentes : «Les évolutions géopolitiques et environnementales du tourisme impactent de plus en plus fortement nos métiers, mais nos métiers impactent aussi les équilibres sociaux et environnementaux des pays réceptifs. Voyagistes, agents de voyages, réceptifs, transporteurs, organismes publics du tourisme… aucune des composantes majeures de l’économie touristique n’y échappe». Et de rappeler : «Les crises se sont accélérées au cours des dernières années. Elles sont parfois brutales (Printemps arabe), ne préviennent pas et ont souvent des conséquences dramatiques pour les destinations mais aussi pour ceux qui travaillent avec. Si la situation géopolitique, sanitaire ou météorologique est généralement le foyer de ces épiphénomènes (qui peuvent durer), il ne faut pas négliger les problèmes environnementaux. Poussés pour des raisons économiques et de politique générale à exploiter à outrance les ressources touristiques, certains pays tuent, sans se rendre compte, la « poule aux œufs d’or ». Les exemples récents de Bali en attestent mais on pourrait les multiplier. Un tourisme sans frontières mais non sans limites».
L’OBGET se fixe aussi pour mission de veiller au mieux sur les flux et les intérêts des organismes privés et des entreprises dont le rôle et la mission consistent dans les échanges et les flux avec ces pays. Cet organisme fédérateur est composé de plusieurs collèges parmi lesquels des professionnels du tourisme mais aussi des spécialistes en géopolitique ou en climatologie, des sociologues, des politiques, des journalistes.

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