Publié le 8 mai 2022 à 20h50 - Dernière mise à jour le 6 novembre 2022 à 10h38
Grâce à la réplication d’expérimentations portant sur les effets du changement climatique, dans divers sites géographiques, il est possible de tester la réponse apportée par certaines communautés écologiques et leurs écosystèmes aux changements attendus au cours des prochaines décennies, tout en rendant compte des interactions entre changement global et contextes environnementaux locaux à régionaux.
Une étude, fruit de la collaboration entre le Laboratoire écologie fonctionnelle et environnement (CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier/Toulouse INP) et ses nombreux partenaires à travers le monde [[L’Université de Colombie Britannique, l’Université Fédérale de Rio de Janeiro, l’Université de Campinas, l’Université de São Paolo, l’Université de Puerto Rico, l’Université Nationale de Rosario, l’Université de l’Utah, l’Université des Andes, l’Université Queen Mary. Le Laboratoire microorganismes : génome et environnement (CNRS / Université Clermont Auvergne), le laboratoire Écologie des forêts de Guyane (CNRS / CIRAD / INRAE / AgroParisTech / Université́ de Guyane / Université́ des Antilles), le laboratoire Botanique et modélisation de l’architecture des plantes et des végétations (Université de Montpellier / CNRS / CIRAD / INRAE / IRD), et le laboratoire Écologie et santé des écosystèmes (INRAE / Agrocampus Ouest).]], publiée le 5 avril dernier dans Functional Ecology, montre que la stabilité des écosystèmes néotropicaux (sud du Mexique, Amérique centrale, îles Caraïbes et Amérique du sud) face aux changements de régimes de précipitations ne repose pas sur l’adaptation locale des espèces à la variabilité naturelle, mais sur la redondance des fonctions assurées par les espèces qui joue un rôle d’assurance face à la perte de biodiversité.