Publié le 2 janvier 2015 à 23h43 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h44
Après un retour sur les événements marquants du Pays d’Aix de janvier à juin 2014 vont suivre ceux qui ont jalonné cette année 2014 de juillet à décembre
Juillet
Culture : Les pépites du collectionneur Henry Pearlman au musée Granet
Le musée Granet, institution culturelle de la Communauté du Pays d’Aix, en partenariat avec le Princeton University Art Museum, a présenté du 12 juillet au 5 octobre 2014 l’exposition «Les chefs d’œuvre de la collection Pearlman», Cézanne et la Modernité. Grâce à la collection Pearlman, constituée de 50 chefs-d’œuvre, le musée Granet présente au public un ensemble prestigieux formé de 24 œuvres de Cézanne dont 15 aquarelles et dessins et l’une des plus belles Sainte Victoire du maître d’Aix, mais aussi d’œuvres importantes, et rarement vues en Europe, de Modigliani notamment le Portrait de Jean Cocteau – Manet, Gauguin, Degas, Soutine, Toulouse-Lautrec ou encore Van Gogh et ses célèbres roulottes.
Le musée Granet a été choisi par le Princeton University Art Museum, dépositaire de cette collection depuis 1976, parmi quelques musées prestigieux dans le monde comme l’Ashmolean museum d’Oxford qui a présenté la collection du 13 mars au 22 juin, le High museum d’Atlanta et la Vancouver Art Gallery. L’exposition Chefs-d’œuvre de la collection Pearlman, Cézanne et la modernité connaîtra un véritable succès avec plus de 100 000 visiteurs parmi lesquels 31 % viennent d’Italie, d’Allemagne, du Royaume-Uni, d’’Espagne et de Belgique, principalement.
Les visiteurs français sont les plus nombreux avec 69 % de la fréquentation. Deux tiers d’entre eux viennent de la région Paca, dont 68 % du Pays d’Aix.
Août
Environnement : En Pays d’Aix, le compostage devient collectif
Dans le cadre de son programme local de prévention des déchets, la Communauté du Pays d’Aix propose des composteurs collectifs aux habitants de résidences.
La mise en service des composteurs collectifs se déroule en deux temps : un diagnostic qui permet d’identifier l’emplacement des composteurs avec le bailleur ou le syndic, les foyers volontaires et les futurs référents, puis une phase de lancement consécutive à l’installation des composteurs. C’est à ce moment que la Communauté du Pays d’Aix assure la formation des référents, interlocuteurs privilégiés des autres résidents et de la collectivité, qui veilleront au bon fonctionnement du point de compostage. Le jour de la mise en service, tous les ménages volontaires reçoivent un bio seau qui leur permettra de stocker et de transporter les déchets organiques jusqu’au point de compostage ainsi qu’un guide pratique. Aujourd’hui en France, les restes alimentaires représentent 21 % du poids des poubelles d’ordures ménagères.
D’abord initiée en 2006 auprès des foyers disposant d’un jardin, cette pratique s’est progressivement étendue à tous les types d’habitat du territoire, individuel et, depuis 2012, collectif. C’est ainsi qu’en complément des 15 139 composteurs et 102 lombricomposteurs individuels distribués sur le territoire, la Communauté du Pays d’Aix a déjà équipé neuf résidences en composteurs collectifs permettant ainsi à 236 foyers volontaires de réduire leurs déchets. Ces actions réunies devraient profiter aux espaces verts et aux jardins tout en évitant l’enfouissement de 1 400 tonnes de déchets par an. Le compostage contribue ainsi à l’objectif que s’est fixé la collectivité de réduire de 7 % les déchets enfouis d’ici à fin 2015 (soit une baisse de 11 000 tonnes par rapport à 2009, année de référence).
Toujours août : Une action du Plan Climat Énergie Territorial
La réduction des déchets fait partie des actions du Plan Climat Énergie Territorial (PCET) dont la CPA, associée aux villes d’Aix-en-Provence, de Gardanne et de Vitrolles, a présenté le premier bilan le 13 octobre. Entre les mois d’avril et de décembre 2013, 50 actions sur les 92 programmées ont été lancées et 42 restaient à mettre en œuvre dont près de la moitié de façon imminente.
Les efforts entrepris en matière de covoiturage ont évité l’émission en Pays d’Aix de 7 800 tonnes équivalent carbone tandis que le recours accru aux énergies renouvelables pour le chauffage, en remplacement des énergies fossiles, en a évité 2 238.
Lancé le 5 avril 2013, le PCET doit contribuer localement à l’objectif de la loi Grenelle 2 de limiter le réchauffement climatique et ses conséquences par une réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Septembre
Développement économique : A Plan de Campagne, les secours sur la bonne voie
La Communauté du Pays d’Aix a mis en service le 26 septembre la voie aménagée pour améliorer l’accessibilité des secours sur le site de Plan de Campagne, l’un des plus grands centres commerciaux d’Europe.
Engagés en juin 2013, les travaux ont notamment permis de réaliser une voie réservée en site propre le long de la RD6. Celle-ci, permet aux véhicules de secours d’accéder à l’axe central de la zone et au secteur de Barnéoud.
Inscrite dans le schéma directeur d’aménagement de la zone d’activités, la réalisation répond aux attentes du Service départemental d’Incendies et de Secours (Sdis) des Bouches-du-Rhône qui a été associé aux différentes phases d’études et de travaux pour assurer la meilleure efficacité du système.
Compte tenu de la fréquentation de Plan de Campagne et des délais d’intervention des secours pouvant dépasser une heure en fin de semaine, la Communauté du Pays d’Aix avait engagé dès 2007 les études préalables en concertation avec l’État, les communes de Cabriès et des Pennes-Mirabeau, le Département et le SDIS, mais également les services de police et de gendarmerie, ainsi que les associations de propriétaires et de commerçants.
-3,3M€ est le montant des travaux de mise en sécurité de Plan de Campagne réalisés depuis juin 2013 par la SPLA sous maîtrise d’ouvrage de la Communauté du Pays d’Aix, avec une aide de la Région à hauteur de 15 %.
-12 M€ TTC est le montant du budget investi par la Communauté du Pays d’Aix depuis 2001 dans la réhabilitation de la zone d’activités de Plan de Campagne.
-7 M€ TTC est le montant budgété par la Communauté du Pays d’Aix pour les opérations en cours.
Octobre
Ovalie en Pays d’Aix : Maurice David met les bouchées doubles
Maryse Joissains Masini, président de la Communauté du Pays d’Aix, maire d’Aix-en-Provence, a donné le 18 octobre 2014 le coup d’envoi de la rencontre entre le Pays d’Aix Rugby Club (PARC) et le FC Oloron sur la pelouse du stade Maurice David à Aix-en-Provence. Rebaptisé « stade du Pays d’Aix », ce dernier dispose désormais d’une capacité portée à 3 567 places.
La modernisation du stade et son repositionnement urbain induisent des aménagements complémentaires comme la création d’un parking de dissuasion à proximité qui soit utilisable les jours de matchs. Ces aménagements sont rendus possibles dans le cadre d’une opération d’ensemble prenant en compte la relocalisation à terme du CFA. Il s’agira enfin d’amplifier l’offre sportive sur le quartier de la Constance qui doit héberger le futur pôle numérique.
5,980. C’est, en millions d‘euros, le montant TTC des travaux réalisés durant l’été 2014.
Novembre
Développement économique : Le territoire numérique Aix-Marseille obtient le label French
Le secrétariat d’État chargé du Numérique a décerné le 12 novembre le label «French Tech » au territoire Aix-Marseille pour sa candidature en tant que métropole numérique du Sud destiné à fédérer acteurs privés et publics autour de neuf porteurs de projets d’accélérateurs et l’ensemble de l’écosystème.
L’originalité de cette candidature reposait sur l’union réussie entre les deux pôles urbains de l’aire métropolitaine, l’ouverture sur la Méditerranée et la « fertilisation » croisée entre économie et culture incarnée par le succès de Marseille Provence, capitale européenne de la culture 2013.
En réunissant dans un même élan, d’une part la Communauté du Pays d’Aix, la ville d’Aix-en-Provence, la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole et la ville de Marseille, et d’autre part les neuf projets d’accélérateurs et leurs partenaires, le projet témoigne d’un investissement réussi dans une démarche collaborative. Concrètement, il s’articule autour du Pôle Média de la Belle de Mai et du Technopôle de Château-Gombert à Marseille ainsi que du Technopôle de l’Arbois et du site de la Constance à Aix-en-Provence.
Lancé par l’État pour placer la France parmi les principales nations numériques, le label « French Tech » a aussi pour objectif de fédérer toutes celles et ceux qui créent une dynamique digitale pour la France. L’initiative s’adresse aux métropoles dotées d’un écosystème riche et créatif ainsi que d’entrepreneurs prêts à s’investir localement et à former une « équipe de France » des porteurs du plus fort potentiel de croissance et d’attractivité internationale.
Ciel bleu, salles blanches et matière grise
– Un écosystème parmi les premiers mondiaux : 1,8 million d’habitants, 40 000 emplois, 8 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 7 000 entreprises dans le numérique, 8 pôles de compétitivité et la deuxième plus forte croissance d’emploi (+ 2,1 %) des métropoles européennes sur ces 10 dernières années.
– Une économie diversifiée, y compris dans le secteur du numérique réparti sur cinq secteurs (etourisme et e-commerce, big data, trans-média, technologie sans contact et smart city),
-Un territoire structuré, ouvert sur l’Europe, la Méditerranée et le monde grâce à un réseau de transports efficace (aéroport international, TGV, autoroutes) et à une concentration de liaisons télécoms au croisement des connexions sous-marines et des data-centers.
Décembre
Culture : Quand Aix avait rendez-vous avec Rome
Le musée Granet, institution culturelle de la Communauté du Pays d’Aix, présente du 6 décembre 2014 au 3 mai 2015 l’exposition « Aix antique, une cité en Gaule du Sud». Cette exposition est réalisée en partenariat avec la direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence.
Première fondation romaine en Gaule, Aix-en-Provence a gardé peu de vestiges visibles de son passé antique. Elle fut pourtant une ville prospère, comme en témoignent, chaque jour, les vestiges de cette époque exhumés de son sous-sol.
Cette exposition dévoile, sur plus de 450m², les dernières découvertes de ce passé, dont la plupart sont encore inconnues du public, dressant ainsi le portrait de la cité d’Aquae Sextiae, fondée au IIe siècle avant Jésus-Christ. Elle propose également aux visiteurs de découvrir ou redécouvrir les collections archéologiques conservées par le musée Granet.
Ainsi, sont conjointement présentées les « belles œuvres », souvent glanées anciennement et parmi lesquelles se trouvent de riches documents épigraphiques et pièces de sculpture de la ville romaine, humbles ou spectaculaires, et les découvertes faites lors des récentes fouilles.
Parmi les collections nouvellement constituées, figurent les plus beaux pavements de mosaïques et de marbre, une série de peintures murales et de décors pariétaux marmoréens, et de très nombreux objets de la vie quotidienne.
Restituant chacun de ces objets dans leur contexte de l’époque – comme le ferait un archéologue – cette exposition redonne ainsi vie à ses habitants et leurs activités, leurs pratiques cultuelles et religieuses et leur relation à la mort.
Elle nous éclaire également sur les institutions municipales et les relations commerciales qui firent d’Aquae Sextiae une grande cité romaine du monde méditerranéen.Commissariat d’exposition Núria Nin, conservateur en chef du patrimoine (Direction Archéologie de la ville d’Aix-en Provence), Lisandre Nanthavongdouangsy, responsable de la gestion et de la mise en valeur des collections (Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence), Jérôme Fabiani, conservateur du patrimoine au musée Granet.