Publié le 17 novembre 2021 à 20h37 - Dernière mise à jour le 3 novembre 2022 à 8h49
L’objectif régional était de 40% de femmes élues au conseil d’administration de l’Union régionale des Scop et Scic Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse, c’est finalement la parité qui est atteinte. Un conseil d’administration qui a élu à la tête de l’union régionale Franck Maillé qui succède à Alain Maïssa lequel, s’il reste au conseil d’administration a décidé de ne plus se présenter à la présidence après deux mandats, dans la logique des nouveaux statuts qui ont été votés.
Franck Maillé, le nouveau président de l’Union régionale des Scop et Scic Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse met en exergue une de ses priorités : «Une Union régionale la plus proche possible de ses adhérents pour les aider, les accompagner. C’est d’autant plus important que notre mouvement doit être exemplaire dans la transition écologique, énergétique, numérique et sociale. Ces enjeux le prouvent, nous sommes confrontés à nombre d’obstacles mais nous avons les capacités et l’énergie pour les éviter, les surmonter.»
C’est Jacques Landriot, président de la Confédération générale des Scop qui a ouvert le congrès régional. Il souligne les avancées du mouvement des Scop et des Scic : «Nous étions un mouvement confidentiel voila cinq ans lors de notre précédent congrès national. Nous nous étions fixé 70 000 emplois supplémentaires, l’objectif est atteint. Lors de notre prochain Congrès national, qui se déroulera à Rennes en mars 2022, nous allons afficher l’ambition de compter 100 000 emplois supplémentaires». Un congrès auquel, signale-t-il, la Confédération a invité le président de la République. Jacques Landriot considère: «Notre mouvement a tout pour intéresser. Quand le taux de pérennité à 5 ans est de 56% en moyenne il est chez nous de 73%. Il est même de 82% pour les reprises et reste de 73% pour les reprises au tribunal. Ce sont des chiffres qui étonnent». Puis de rendre hommage aux Scop: «Nous étions inquiets avec la Covid, à tort, les cotisations sont entrées parfaitement pendant la crise, la solidarité a joué à fond». Concernant la relance il évoque un plan alimenté de trois façons: «Un prêt de 4M€, des obligations pour 4 M€ et l’Europe est d’accord pour nous prêter 10M€ si nos Scop et Scic en éprouvent le besoin. Alors n’hésitez pas à vous rendre dans les Unions régionales si cela est nécessaire pour vous développer ou si vous sortez fragilisés de la crise».
«Nous sommes déjà dans le monde d’après»
Jacques Landriot ajoute: «Il importe de mesurer à quel point le modèle coopératif est aujourd’hui attractif. Une étude révèle ainsi que 77% des salariés aimeraient travailler dans une Scop ou une Scic. Mieux, 27% des dirigeants avancent qu’ils feraient bien passer leur entreprise en Scop et 7% se disent tout à fait prêts à cela». Et il ne peut que constater: «Ces chiffres sont bien la preuve que notre mouvement est innovant, moderne et performant. Nous sommes déjà dans le monde d’après».
l’une des 10 structures d’accompagnement intégrées dans « mon projet d’entreprise » de la Région Sud
Alain Maïssa dresse un bilan des Scop et Scic dans la région Sud-Corse. On apprend ainsi que le territoire compte 266 Scop et 47 Scic, pour 3 300 emplois et 238M€ de chiffre d’affaires. 45% d’entre elles se trouvent dans les Bouches-du-Rhône, 17% dans les Alpes-Maritimes, 11% dans les Hautes-Alpes, 10% dans le Vaucluse, 8% dans le Var, 5% dans les Alpes-de-Haute-Provence et 4% en Corse. Entre 2016 et 2020 pas moins de 107 Scop et 36 Scic ont vu le jour. Une Union régionale qui travaille avec la région Sud: «Nous sommes l’une des 10 structures d’accompagnement intégrées dans « mon projet d’entreprise » et notre outil financier Pargest est membre du Fier (Fonds d’investissement pour les Entreprises de la Région)».
Puis de présenter les principales évolutions statuaires qui seront proposées au vote lors du Congrès national dont la plus forte est sans doute la parité parfaite au niveau national tandis que dans les régions le nombre d’administrateurs ou d’administratrices d’un même genre ne peut être inférieur à 40% du nombre total des membres du CA.
Michel CAIRE
[(
Le Conseil d’administration
-Catherine Berthonneche
-Denys Beullens
-Arnaud Delcasse
-Lisa Giachino
-Joël Gombin
-Driss Hassaine
-Jean-Noël Julliard
-Élisabeth Luc
-Franck Maillé
-Alain Maïssa
-Claire Masclet
-Cécile Moniere
-Hugo Neron
-Thierry Paoletti,
-Sophie Radisse
-Léa Robert
-Pierette Salvadori
-Sandrine Thil
-Jérôme Voutier
-Isabelle Wennekers)]