Publié le 29 octobre 2014 à 23h35 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 18h23
A l’hôtel du département, tout au long de ce mercredi 29 octobre, le Conseil Général 13 a célébré, comme il le fait depuis 2002, la Journée internationale des droits de l’Enfant. A cette occasion, de 9 heures à 17 heures, se sont succédé jeux, animations, spectacles, déambulation. Pour la plus grande joie des enfants et la satisfaction des parents, telle cette maman qui indique : «Je suis venue avec ma dernière et, vraiment, toutes les animations proposées sont remarquables».
Véronique Bourcet-Giner, conseillère générale déléguée à la Santé publique, la Protection de l’enfance et la Famille et la Protection maternelle et infantile (PMI) avance: «L’éducation aux droits de l’Homme, et plus particulièrement aux droits de l’enfant, est primordiale dans une société où la perte d’un certain nombre de valeurs fondamentales se fait ressentir. Et le Département est fier d’organiser une nouvelle journée festive et ludique bien sûr, mais aussi ponctuée de temps de débats et de réflexion, grâce à l’engagement et à l’imagination de très nombreuses associations».
Une journée qui a permis d’accueillir entre 4 000 et 5 000 enfants. Les services du Département d’expliquer : «Cette journée s’adresse aux enfants des centres sociaux, aux enfants dont nous nous occupons. Et, nous avons de plus en plus de parents qui, informés du déroulement de cette journée, viennent en famille». En ce qui concerne les stands, poursuit-elle : «Nous accueillons les services, associations, avec lesquelles nous travaillons telles l’Adej, les Francas, l’Unicef… ainsi que des associations de quartiers ou encore d’autres œuvrant dans le domaine de la culture».
Cette manifestation est aussi l’occasion de mettre en lumière la politique du CG13 : «Les actions de prévention et de protection de l’enfance constituent l’un des axes majeurs de la politique de notre département. Avec un budget annuel de 218M€, nous sommes engagés dans une politique volontariste en faveur de l’enfant et de la famille. En 2013 se sont 6 500 enfants qui sont suivis, dont la moitié est placée soit en famille d’accueil, soit en maisons d’enfants».
C’est une Loi de 2007 qui a fait des Conseils généraux les chefs de file de la protection de l’enfance. Trois objectifs ont ainsi été affirmés. Il s’agit premièrement de renforcer la prévention en essayant de détecter le plus précocement possible les situations à risque avec des entretiens systématisés au 4e mois de grossesse; des visites à domicile dans les premiers jours suivant la sortie de maternité ; des bilans systématiques à l’école maternelle puis au primaire. Deuxièmement, les procédures de signalement ont évolué avec la création dans chaque département d’une cellule spécialisée permettant aux professionnels liés par le secret professionnel et intervenant dans les domaines sociaux, médico-sociaux ou éducatifs de mettre en commun leurs informations et d’harmoniser leurs pratiques. Troisièmement il s’est agi de diversifier les modes de prise en charge des enfants avec la possibilité d’accueils ponctuels ou épisodiques hors de la famille.
Michel CAIRE
L’enfant, l’adulte, un médecin, une association, un service social, une institution peuvent alerter lorsqu’un enfant est en danger ou susceptibles de l’être. On peut s’adresser aux autorités administratives : la CRIP 13, du lundi au vendredi de 8h à 20h au n° vert : 0800 13 13 00. Le n° vert national 119 Allô Enfance en danger 7 jours/7, 24/24, les Maisons Départementales de la Solidarité, les services sociaux des collèges, lycées, mairies, hôpitaux.
Les autorités judiciaires : le Parquet en cas d’extrême gravité, c’est à dire le procureur de la République près les tribunaux de grande instance (Aix-en-Provence, Marseille, Tarascon)