Publié le 8 décembre 2016 à 12h20 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h45
Sabine Bernasconi, maire LR des 1er et 7e arrondissements de Marseille, réaffirme sa volonté d’agir en faveur de la redynamisation du centre-ville en lançant son projet des « Dimanches de la Canebière ». Projet qui s’inscrira dans le calendrier tous les derniers dimanches du mois à partir de janvier 2017, année qui sera celle d’un double événement: la Capitale européenne du Sport mais, aussi, et plus particulièrement en l’espèce, celui du 90e anniversaire de la Canebière.
Le dossier présenté au Conseil municipal de Marseille n’a pas ébranlé l’hémicycle:
Si Benoît Payan, PS, déplore un manque de concertation de l’opposition sur ce dossier il indique que son groupe soutient ce dossier contrairement au FN. Ce qui fera réagir Jean-Claude Gaudin, le sénateur-maire de Marseille: «On ne peut pas rester dans le passé, on ne peut pas non plus critiquer le présent et reprocher à nos élus de vouloir faire évoluer positivement la situation».
Sabine Bernasconi explique: «il s’agit, avec ces Dimanches, d’une programmation culturelle ouverte à tous qui s’étend tout au long de la Canebière et plus haut encore. Mieux, cette opération s’inscrit dans l’ambition de réaffirmer l’identité historique, patrimoniale et culturelle du Centre-Ville. Avec une forte présence des Arts Numériques, elle veut également préfigurer la Canebière de demain». «Le programme culturel qui sera proposé, poursuit-elle, a été initié par la mairie de secteur mais, il est le fruit d’un travail collectif qui a réuni 120 acteurs culturels, les habitants du secteur et qui a reçu un soutien tout particulier de l’Université». «Il y en aura pour tous les goûts: arts de la rue, arts numériques, théâtre, musique, danse, balades urbaines, performance dans l’espace public», promet-elle avant de lancer: «Cela sera notre Broadway marseillais». En parallèle au développement culturel, «il est indispensable de ramener l’activité en cœur de ville. C’est notre ambition», assure-t-elle. Elle prévient à ce propos que le pari des industries créatives est fait, avant de situer la hauteur de ses ambitions: «d’autres grandes villes dans le Monde l’ont réussi comme Barcelone, Montréal ou San-Francisco». Constate que dans les grandes villes, «les start-up investissent les centres-villes.» Selon la maire de secteur, à Marseille aussi ce changement est amorcé. «Il nous faut l’amplifier». De remercier le Département des Bouches-du-Rhône dont elle est la vice-présidente en charge de la culture pour son soutien avant rappeler que le centre-ville recèle de nombreux atouts «sur la base desquels il nous appartient de construire l’avenir». Parle d’une rénovation urbaine qui avance avec notamment de grandes infrastructures comme le tramway, la rénovation de la rue Paradis et l’arrivée de nouveaux hôtels, d’enseignes de qualité et d’un cinéma. Elle se réjouit de la présence de nombreux étudiants dans le centre-ville et considère: «L’hyper-centre de Marseille constitue incontestablement le cœur culturel de notre métropole. C’est autour de la Canebière que l’on retrouve les grandes institutions culturelles: l’Opéra, le Musée d’histoire, l’Alcazar, les Théâtres du Gymnase et des Bernardines, l’Université, l’Odéon… Autour de ces grandes institutions il existe également un réseau de plus de 80 acteurs culturels ».
Michel CAIRE