Publié le 10 mars 2021 à 17h08 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 15h30
Une petite page se tourne dans l’histoire de l’économie insulaire, notamment celle du milieu médical privé. Le groupe des Cliniques Maymard vient d’être racheté par Almaviva Santé.
C’est par le biais d’un communiqué, paru le mardi 9 mars, que la nouvelle est tombée : Almaviva Santé a annoncé « avoir conclu l’opération de rachat des cliniques Maymard. » Cette information était un secret de polichinelle, puisque dès le mois de décembre, le nouvel acquéreur avait avoué être « en négociation exclusive pour l’acquisition des établissements ». Même si rapidement, ces discussions entre les deux entités avaient suscité l’ire du groupe nationaliste Femu a Corsica et les vives inquiétudes de la CGT, pour Lizy Maymard, présidente du groupe corse, cela semblait la solution idoine recueillant l’adhésion « des médecins et du personnel soignant de Maymard ».
Renforcer l’offre de soins sur le territoire de Haute-Corse
Après la signature de l’accord, la dirigeante éponyme n’avait certainement pas changé d’avis : « ce rachat permettra de continuer à assurer une prise en charge de proximité et de qualité aux habitants de la région de Bastia ». Une volonté confirmée quelques instants auparavant par Yann Coléou, président d’Almaviva : « nous souhaitons apporter, aux patients corses, une expertise médicale éprouvée ainsi qu’une capacité d’investissement et de développement pour renforcer l’offre de soins sur le territoire de Haute-Corse, en partenariat avec l’hôpital public. »
Plus de 20 000 patients chaque année
Le groupe des Cliniques Maymard est un acteur historique du secteur médical privé. Créé en 1941 à Bastia, par le docteur Raoul Maymard, les établissements qui portent son nom comptent 140 lits et places répartis sur plus de 10 000 m2 à travers la polyclinique Maymard, la clinique Filippi, la clinique Toga, une unité d’hospitalisation à domicile, le centre de dialyse Sainte-Catherine. Sans oublier des activités connexes comme la radiothérapie et la médecine nucléaire. Au total, ce ne sont pas moins de 70 praticiens et 400 salariés qui prodiguent des soins à plus de 20 000 patients chaque année.
Ange Olmeta