Alors qu’ils avaient égalisé à la fin du temps additionnel de la deuxième mi-temps, les Olympiens s’inclinent aux tirs au but (3 tirs à 4).
« Dura lex sed lex » Traduisez : « la loi est dure mais c’est la loi »
Cette citation de l’empereur romain Justinien résume bien la conclusion de ce match joué hier soir devant 61 954 spectateurs malgré un froid glacial. Les fidèles supporters marseillais ont cru à la qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe de France quand Luis Henrique a égalisé au bout du temps additionnel de la deuxième mi-temps (90e + 6). La suppression des deux prolongations de quinze minutes dans le règlement de la compétition oblige les équipes à effectuer l’épreuve des tirs au but pour se qualifier. Les tirs au but sont une loterie ou le facteur chance, les maîtrises technique et mentale sont importantse. À ce jeu, les Lillois ont gagné en profitant des tirs ratés de Luis Henrique et de Jonathan Rowe et surtout du talent de leur gardien de but, l’Italien Vito Mannone. Le Hollandais Jeffrey De Lange titularisé dans les buts au poste de Geronimo Rulli n’a pas été décisif.
La défense maillon faible
Mason Greenwood qui a réussi son tir au but a eu deux ballons qui auraient pu terminer au fond des filets adverses, mais les bons réflexes de Mannone et le poteau ont avantagé l’Italien. Passeur sur le but Lillois, Jonathan David a profité du manque de rigueur et des fautes de marquage de la défense marseillaise pour offrir le but à Haraldsson. Le recrutement de Lilian Brassier au poste de défenseur central est un échec, Balerdi alterne le meilleur et le pire. Est-ce que l’Italo-Bresilien Luiz Felipe arrive la semaine dernière est le joueur qui va stabiliser la défense ? On le saura vite.
Dix-sept matchs pour le podium
Éliminés de la Coupe de France, les Olympiens ont pour objectif de terminer la Ligue 1 dans les trois premiers afin de se qualifier directement pour la prochaine édition de la Ligue des Champions. Avec un match par semaine, ils n’ont pas l’excuse de la fatigue ou du manque de récupération. Battre Strasbourg dimanche prochain permettra de juger la capacité de réaction de l’équipe après cet échec et de retrouver le goût de la victoire.
Gilbert DULAC
