Publié le 7 janvier 2018 à 21h06 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 17h51
Ouf ! Les 25 000 spectateurs présents dans les travées de l’Orange Vélodrome cet après-midi commençaient sérieusement à envisager la cruelle épreuve des tirs au buts, lorsque profitant d’une erreur de placement de Damien Perquis, gardien de but valenciennois, Jordan Amavi inscrivait le but de la qualification. Le défenseur marseillais récupérait un centre de Valère Germain lancé sur le côté par Dimitri Payet. Les puristes clameront que ce n’était pas le match du siècle, les réalistes estimeront qu’il n’y a que la qualification qui compte en Coupe de France. Car c’était bien par excellence le match de reprise qui sent bon le piège sur la pelouse d’un stade balayé par le vent. Occupant le ventre mou de la Ligue 2, les joueurs de Réginald Ray étaient motivés et exerçaient un pressing permanent sur les Olympiens, gênés par leur travail défensif. Perquis s’illustrait et repoussait à plusieurs reprises avec talent les attaques marseillaises. Valenciennes aurait pu ouvrir le score quand karaboué voyait son coup de tête passer à côté des buts de Mandanda sans réaction (18e). Les minutes s’égrainaient en seconde mi-temps et l’OM se cassait toujours les dents sur la défense des visiteurs. Finalement, Valenciennes craquait au cours de la première prolongation et quitte la Coupe de France la tête haute. Satisfait de la prestation de ses joueurs, Rudi Garcia estimait que : «l’essentiel est acquis. La qualification pour les seizièmes de finale était l’objectif. On n’a pas pu mettre beaucoup de rythme. Ce match rentrait dans le cadre de notre préparation. Il y avait un manque de qualité dans nos centres et dans nos déplacements », concluait le coach qui suivra demain soir le tirage au sort des seizièmes de finale. Samedi prochain, reprise de la Ligue 1 avec un déplacement à Rennes. Coup d’envoi à 17 heures.
Gilbert DULAC