Publié le 29 octobre 2023 à 19h02 - Dernière mise à jour le 2 novembre 2023 à 10h05
La Coupe du Monde « made in France » s’est achevée samedi avec la victoire de l’Afrique du Sud sur la Nouvelle-Zélande, d’un petit point d’écart. Une victoire obtenue au terme d’un match très prenant qui consacrait le retour des Blacks à leur niveau et l’hégémonie de l’hémisphère sud bien aidé, il est vrai, par un tirage au sort prématuré et déséquilibré.
Un point c’est tout mais pour les Sud-Africains c’est beaucoup.
Partisans du minimum qui fait le maximum, les Bocks ont ainsi sorti la France en quart, l’Angleterre en demi et battu les néo-zélandais en finale. Trois équipes, et en particulier les Bleus qui ambitionnaient gros à domicile qui restent avec des regrets éternels et un vainqueur qui apporte de la joie, à défaut d’autre chose, à une nation en proie à une terrible crise économique. Peut-on dire que les meilleurs ont gagné ? Sur cette finale certainement et sur l’ensemble de la compétition ils n’en sont pas loin. Les finales avant la lettre qui se sont déroulées il y a trois semaines ont permis aux Blacks et aux Box de dégager une voie royale en dominant l’Irlande et la France sans qu’il n’y ait grand chose à redire. Solides, maîtrisant totalement leur jeu, les Sud-Africains signent aussi une performance historique puisqu’ils se succèdent à eux-même dans cette compétition rejoignant leurs adversaires du jour qui, eux, l’avaient emporté en 2011 et 2015. Rendez-vous en 2027 en Australie et, pour les équipes de l’hémisphère nord, dès le mois de février pour le tournoi des six nation qui, rappelons-le, s’ouvrira pour la France à Marseille, face aux Irlandais… Comme un parfum seulement rêvé de finale de Coupe du Monde.
Michel EGEA