Publié le 15 septembre 2020 à 19h54 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 12h13
«La situation est inquiétante. Elle appelle une réaction à la hauteur des enjeux sanitaires et de société que nous connaissons», déclare Benoît Payan, Premier adjoint -qui remplace actuellement la maire de Marseille, Michèle Rubirola, qui vient de subir une opération-. Seul élu appelé à prendre la parole -lors de la conférence de presse du préfet sur la situation sanitaire dans les Bouches-du-Rhône et tout particulièrement à Marseille et les mesures que cela impose- il a indiqué que, dans cette lutte contre l’épidémie de la Covid-19, la Ville ferait tout ce qui est en son pouvoir et va prendre plus que sa charge mais qu’elle ne pourrait pas tout faire et en appelle en premier chef à L’État car «la Ville ne pourra assumer seule l’immense défi sanitaire». «Cette ville , insiste-t-il, plus que d’autres a besoin de l’accompagnement de l’État». Benoît Payan rend hommage à la qualité d’écoute des services de la préfecture, aux échanges «fructueux» qui ont eu lieu. Il précise: «Nous ferons tout pour que les mesures annoncées soient comprises». Il rappelle d’ailleurs que: «depuis notre élection notre priorité a été évidemment la santé de la population. (…). Nous nous mobilisons pour maintenir le système scolaire ouvert et nous faisons tout pour faciliter la vie de nos concitoyens». Il annonce: «Nous avons déjà distribué 500 000 masques et nous allons poursuivre la distribution massive de masques dans tous les arrondissements et amplifier les tests alors que nous sommes déjà le territoire le plus testé au niveau national». Il tient à ce propos à rendre hommage au travail accompli par les marins-pompiers de Marseille «ils sont la colonne vertébrale de cette ville» avant de féliciter également la Police municipale. Benoît Payan avance: «Nous croyons en l’État. Nous voulons travailler avec lui main dans la main. Nous ne voulons surtout pas d’un affrontement. Mais il faut qu’il comprenne qu’il est temps de passer de la parole aux actes, de venir apporter toute l’aide nécessaire. Nous allons, avec le Département et la Métropole distribuer du gel hydro-alcoolique aux entrées de métro et nous allons essayer de faire de même aux arrêts de bus». Il en vient enfin à la dimension économique, note que nombre de manifestations ne pourront se dérouler: «Il est extrêmement important que l’État puisse apporter une contribution déterminante à la pérennité de ces activités. Il n’est pas pour nous question d’accepter les bras ballants que toutes ces manifestations s’arrêtent».