Publié le 22 mai 2021 à 8h53 - Dernière mise à jour le 8 juin 2023 à 17h59
Le Conseil d’État a rejeté, ce vendredi 21 mai, les demandes d’exploitants de discothèques qui réclamaient leur réouverture d’ici au 30 juin. Les exploitants de discothèques avaient plaidé leur cause, mercredi, le jour où restaurants et bars rouvraient leurs terrasses.
L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) et le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL) demandaient notamment que les discothèques, privées de date de réouverture, soient intégrées « en urgence » au plan de déconfinement du gouvernement.
Leurs requêtes «sont rejetées», a tranché vendredi la plus haute juridiction administrative, estimant que «le maintien de la fermeture (…) et l’existence d’une interdiction de circuler entre 21 heures et 6 heures à compter du 19 mai 2021 n’apparaissent pas disproportionnés» au regard de la situation sanitaire du pays. Les juges rappelant que «la situation épidémiologique sur le territoire métropolitain demeure préoccupante », ont-ils ajouté, relevant un « risque inhérent à l’activité qui est pratiquée dans les établissements de nuit, qui sont des espaces clos, incluant des contacts physiques rapprochés». Les exploitants de discothèques pourraient n’être fixés par le gouvernement que le 15 juin, voire fin juin, sur la date de leur réouverture.