Publié le 6 décembre 2013 à 20h45 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h44
Le candidat Front de Gauche aux élections municipales à Marseille déclare : « C’est avec une très grande tristesse que j’ai appris le décès de Nelson Mandela. Même si nous savions tous que ses jours étaient comptés. Premier président de sa nation élu au suffrage universel et non-racial, Madiba restera pour toujours le symbole de la lutte contre le racisme, les inégalités et pour l’émancipation humaine, une de ces figures universelles qui marquent l’histoire. La lutte pour sa libération a marqué mon parcours militant. Et je n’oublierai jamais notre rencontre, en juin 1998, lors du congrès national du Parti communiste sud-africain ».
Lundi 9 décembre, « Je proposerai en Conseil municipal qu’une minute de silence soit respectée pour lui rendre hommage. Et je demande au maire actuel, Jean-Claude Gaudin, de réfléchir à baptiser du nom de Mandela un lieu public à Marseille. Je m’y engagerai, dans tous les cas, après mars 2014 ».
Puis de poursuivre : « L’hommage et les louanges sont unanimes. A gauche comme à droite. Pourtant, bien peu de ceux qui parlent ces dernières heures, ont agi pour sa libération, sauf à la dernière minute devant les caméras. Et le silence est soigneusement entretenu sur le rôle du Parti communiste français à commencer par l’intervention de la députée Marie-Claude Vaillant-Couturier à la tribune de l’Assemblée nationale, dès 1964, lorsque Mandela était menacé de la peine de mort. A cette époque, et pendant de longues années, les communistes étaient bien seuls. Ne pas plier contre l’oppresseur, refuser la fatalité des injustices, faire preuve de courage, miser sur l’intelligence du peuple, Mandela devrait inspirer davantage les responsables politiques d’aujourd’hui. Il est pour moi un repère ».