Publié le 7 mai 2021 à 8h00 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 17h57
Depuis le 3 mai, et le début du plan de déconfinement progressif, les déplacements sans restriction sont à nouveau possibles. Pour de nombreux promeneurs, c’est l’occasion de profiter du plein air et notamment des massifs forestiers. Cette hausse importante de la fréquentation augmente d’autant les risques d’incendie. L’Office National des Forêts (ONF) et la gendarmerie nationale appellent à la plus grande vigilance et seront présents sur le terrain pour s’assurer que les règles de respects des espaces naturels soient bien respectées.
Le partenariat, initié en 2018, entre l’ONF Midi-Méditerranée et la gendarmerie nationale permet de mailler le territoire au travers de nombreuses missions de police de l’environnement. Pour l’occasion, elles seront donc renforcées pour être certain que cette sortie de confinement ne nuise pas aux équilibres naturels.
Le printemps, la période des naissances et de la nidification
Le début de printemps a permis à la nature de bénéficier d’un calme exceptionnel ! Le retour des promeneurs pourrait perturber une faune qui a réinvesti son cadre. Le printemps est synonyme de naissance des mammifères et de nidification pour les oiseaux. Un effet de surprise pourrait remettre en cause couvées et naissances.
Pour éviter cela, l’ONF conseille de rester sur les chemins, appelle à la vigilance en demandant de garder les animaux de compagnies à proximité ou sous contrôle directe. De plus, il est spécifié qu’il est formellement interdit de circuler en véhicule motorisé en dehors des voies carrossables.
D’ailleurs, tout manquement sera immédiatement sanctionné par des verbalisations, notamment pour l’utilisation des véhicules, l’emploi du feu, ainsi que les potentielles atteintes à l’environnement.
Mathieu Seller
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Circulation des véhicules motorisés, les risques des contrevenants
Les personnes circulant en voiture, moto, quad… sur les chemins forestiers fermés à la circulation publique encourent une amende de quatrième classe, soit 135 euros. Elle peut d’ailleurs aller jusqu’à 1 500 euros avec une mise en fourrière immédiate de véhicule si, par exemple, l’automobiliste roule à l’extérieur des chemins balisés.)]