Publié le 6 mai 2022 à 8h33 - Dernière mise à jour le 5 novembre 2022 à 12h44
Incapables de marquer au moins un but pour disputer la prolongation, les Olympiens sont éliminés et ne joueront pas la sixième finale européenne de leur histoire.
Jean-Pierre Papin et Mamadou Niang, deux des plus grands avant centre de l’histoire de l’OM, ont dû regretter de ne pas être sur le terrain. Car « JPP » et « Mamad » auraient au moins une fois fait trembler les filets adverses. Les joueurs de Jorge Sampaoli, qui a fait beaucoup de kilomètres le long de la ligne de touche, auraient pu jouer jusqu’au bout le nuit sans débloquer le tableau d’affichage. La faute à un manque de justesse technique et à des échecs répétés dans la surface de vérité. Ni Arkadiusz Milik et ni Bakambu ont dominé les défenseurs de Feyenoord.
Payet sort blessé
Avec des si on peut refaire l’histoire du football et le scénario d’un match. Dimitri Payet s’est blessé tout seul à la jambe droite en effectuant une longue passe vers l’avant à la demi-heure de jeu. Il est sorti en boitant. Cet événement rappelle le déroulé de la finale de la Ligue Europa en 2018 entre l’OM et l’Atlético Madrid. Payet était sorti blessé à Lyon. Est-ce que le contenu de cette demi-finale aurait été différent sans la blessure de Payet ? C’est difficile à prédire. On peut toujours faire des hypothèses. Le Réunionnais a été remplacé par Milik qui n’a pas été efficace face au but. Payet doit passer des examens médicaux aujourd’hui pour déterminer la gravité de sa blessure.
Les regrets du match aller
L’OM a échoué face à une équipe hollandaise bien organisée tactiquement et solide en défense. Rotterdam a fait des fautes et a mis des coups pour casser les offensives marseillaises, toujours à la limite de l’avertissement et jamais dans la surface de réparation.
La tristesse des Marseillais contrastait avec les cris de joie et le bonheur des Bataves qualifiés pour la finale le 25 mai en Albanie. L’OM peut aussi regretter le score du match aller et cette mauvaise passe en retrait de Caleta-Car. Il reste trois matche en Ligue 1 pour terminer deuxième et se qualifier directement en Ligue des Champions. Il faut tourner la page de cette mauvaise soirée et s’imposer dimanche à Lorient.
Gilbert DULAC