Publié le 11 avril 2021 à  15h30 - DerniÚre mise à  jour le 31 octobre 2022 à  15h47
Lâenvironnement est au cĆur de toutes les attentions, notamment lâimpact Ă©cologique des dĂ©placements. Soucieuse de respecter la planĂšte, lâAssemblĂ©e nationale a demandĂ© que les applications de guidage routier prennent en compte cette donnĂ©e en informant les utilisateurs des consĂ©quences environnementales de leurs trajets et en leur proposant des alternatives susceptibles de rĂ©duire lâimpact carbone.
Câest lâamendement du rapporteur Jean-Marc Zulesi (LREM), dĂ©putĂ© de la huitiĂšme circonscription des Bouches-du-RhĂŽne, qui a mis le doigt sur cette problĂ©matique, lors de l’examen en premiĂšre lecture de dispositions sur les transports de la future loi climat. Cette initiative a rencontrĂ© un vif succĂšs dans les rangs de lâAssemblĂ©e et a Ă©tĂ© adoptĂ©e Ă l’unanimitĂ©. Clairement, il y est notifiĂ© que «les services numĂ©riques d’assistance au dĂ©placement sont tenus d’informer de façon complĂšte les utilisateurs des impacts environnementaux de leurs dĂ©placements». Lâobjectif est donc simple : informer de façon claire et pratique les utilisateurs de lâexistence dâalternatives moins Ă©nergivores lors de leurs trajets habituels ou occasionnels.
Proposer des alternatives routiĂšres respectueuses de lâempreinte carbone
ConcrĂštement, les applications seront tenues dâindiquer des donnĂ©es comme la prĂ©sence d’une Zone Ă faibles Ă©missions (ZFE), informer des restrictions Ă la circulation qui s’y appliquent, et fournir des informations incitant à «effectuer tout ou partie du trajet sans vĂ©hicule individuel ». De mĂȘme, les GPS et services devront Ă©galement Ă©viter de «favoriser exclusivement l’utilisation du vĂ©hicule individuel». Ainsi, de nombreux nouveaux paramĂštres vont ĂȘtre pris en compte, comme la circulation sur les «voies secondaires non prĂ©vues pour un usage intensif». Ce sont donc les riverains qui se rĂ©jouissent de se voir prĂ©server des passages recommandĂ©s par les applis de guidage. A ce sujet, de multiples plaintes remontent au niveau des mairies concernant «de nombreuses nuisances dans des zones rĂ©sidentielles calmes ou sensibles».
Si les grandes lignes ont donc Ă©tĂ© Ă©crites, rien nâest encore prĂ©cisĂ©ment dĂ©fini et il faudra donc maintenant attendre la validation par dĂ©cret, aprĂšs consultation des acteurs du secteur. Dans tous les cas, voici une affaire qui roule !
La rédaction