Publié le 5 juillet 2017 à 19h44 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h07
Le Premier ministre a confirmé hier, dans son discours de politique générale, les grandes orientations annoncées par Emmanuel Macron lors de sa campagne et au début de son mandat. L’UPE 13 salue «la volonté de l’exécutif de réformer et d’agir. Le ton et le rythme sont donnés pour les cinq ans à venir.» Dans un communiqué le syndicat patronal déclare: «La France est dans une situation favorable pour se relancer et impulser une dynamique de création d’emplois, mais il faut que les réformes annoncées ne soient pas des rideaux de fumée. Il est très dommageable que le gouvernement reporte les mesures essentielles telles que la baisse du coût du travail et de la fiscalité. Il en devient d’autant plus impératif d’avancer rapidement et avec force sur la simplification administrative, la réforme du marché du travail et la relance de l’apprentissage. Le prélèvement à la source doit être, aussi, rapidement modifié. Quant à la pénibilité, elle doit être définitivement supprimée. Concernant le CICE, sa transformation en baisse de charges ne doit pas conduire à une augmentation du coût du travail pour les entreprises. Cette baisse des charges doit profiter à l’ensemble du spectre des salaires pour nous permettre de nous battre à armes égales dans l’économie mondiale. L’UPE 13 milite et partage l’ambition du Premier ministre de « désintoxiquer le pays de sa dépendance aux déficits publics ». Sans une réelle baisse des dépenses publiques, il sera impossible de baisser la pression fiscale sur les entreprises et les ménages, condition sine qua non d’une compétitivité retrouvée et d’un recul durable du chômage.»
Pour Johan Bencivenga, président de l’UPE13: «L’état catastrophique des finances publiques doit être une incitation à l’action rapide et déterminée, pas une excuse pour retarder les réformes. L’Upe 13 sera vigilante dans la mise en œuvre, le calendrier proposé et l’ambition portée pour réformer notre économie, notre société et notre pays».