Publié le 9 septembre 2014 à 23h00 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 18h10
Rémy Pflimlin, le Président de France Télévisions, est à l’initiative, voilà dix ans de «Plus belle la vie». Il ne cachait donc ni son plaisir ni son émotion pour le dixième anniversaire de la série.
«Proche des réalités de la société française comme aucune autre série, sachant mêler légèreté et gravité, romanesque et sujets de société, Plus belle la vie a su conquérir le cœur de millions de téléspectateurs et d’internautes». « Plus belle la vie, poursuit-il, est un repère de plus en plus important dans une société déboussolée et favorise de manière exemplaire le vivre-ensemble. Une promesse sans cesse renouvelée qui saura, sans nul doute, durer une nouvelle décennie».
Et de préciser: «Ce succès est pour nous une fierté et la démonstration du rôle que nous voulons jouer en créant du lien social. Chaque soir, 5 millions de personnes de toutes les couches sociales, de toutes les classes d’âge se réunissent pour suivre l’épisode. En cela, il est l’opposé de Netflix qui arrive sur le marché français et propose de regarder de façon individualisée les programmes».
Jean-Claude Gaudin, le Sénateur-Maire de Marseille apprécie également le fait que «ce feuilleton aborde avec tact, à des heures de grande écoute, les sujets les plus délicats». Il met ainsi en avant: « La tolérance, la promotion du vivre-ensemble qui a touché le cœur du public. Et dans ce cadre le choix de Marseille s’est révélé gagnant».
Il aborde lui aussi le dossier Netflix «qui prépare un feuilleton intitulé « Marseille »». Une arrivée qui ne perturbe pas le président de France Télévision: «L’enjeu est celui de création et c’est un challenge plutôt stimulant».
Christophe Nobileau, le Président de Telfrance série, avance pour sa part: «L’innovation permanente permet de produire des programmes qui durent. L’anticipation, l’adaptation, la proposition, l’expérimentation, l’innovation, la création sont les valeurs et les forces du groupe Telfrance. C’est en anticipant les attentes des téléspectateurs et en adaptant nos programmes à leurs envies que nous parvenons à les installer dans la durée ». Au-delà, il précise que, pour produire 20 minutes de fiction quotidienne, Plus belle la vie, c’est six studios de production et de tournage, et la création d’un nouveau studio, pour les effets spéciaux.
Les producteurs Hubert Besson, Michelle Podroznik et François Charlent de raconter: « Il y a maintenant dix ans, nous avons lancé la production de «Plus belle la vie» avec un enthousiasme immense, grâce à l’énergie des auteurs, des réalisateurs, des comédiens et des équipes techniques. Tous se sont pris au jeu de cette aventure humaine incroyable que France 3 venait de nous commander». Ils avouent: « Nous étions tellement fiers d’avoir remporté ce marché innovant que rien ne pouvait nous arrêter. Même pas les premières audiences qui étaient bien en-dessous de tout ce qui se faisait à la télévision. Cette énergie du désespoir des premiers jours nous a permis de mettre en place une série qui brave tous les interdits de la fiction. Il y a dix ans, il ne fallait surtout pas mêler les genres : Plus belle la vie allie la comédie policière au fantastique, le romanesque au réalisme… Il ne fallait pas non plus mélanger les générations : Plus belle la vie touche le cœur des plus jeunes comme celui des plus âgés. Nous sommes fiers d’avoir non seulement bravé les interdits, mais aussi, et avant tout, d’avoir réussi une rencontre avec un large public ».
Parmi les élus présents à cette manifestation, Lisette Narducci, Maire PRG, des 2/3, au sein desquels se trouvent le quartier du Panier, célébré par la série. «Je me souviens des débuts de la série. Je constate, avec plaisir, qu’elle a modifié le regard sur le Panier, pousse les touristes à s’y rendre. Et comment ignorer, le lien social que produit la série. C’est une très belle chose».
Michel CAIRE