Publié le 19 juillet 2015 à 19h37 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h30
Après avoir désigné la Région comme chef de file de l’intermodalité, les députés viennent de voter la loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) qui prévoit le transfert de la compétence transport (y compris le transport scolaire) des départements vers la Région (ou les métropoles le cas échéant). Cette loi précise aussi que la Région est compétente pour la construction, l’aménagement et l’exploitation des gares publiques routières de voyageurs départementales. Pour Jean-Yves Petit (EELV), vice-président de la Région, en charge des transports et de l’éco-mobilité, «Il est évident que réduire de 3 à 2 le nombre des autorités organisatrices de transports (AOT) va grandement simplifier l’articulation entre la Région et les métropoles, les communautés d’agglomérations ou de communes. La Région pourra ainsi mettre en place, en concertation avec les territoires, un redéploiement de l’offre de transports intermodale, avec une politique de rabattement s’appuyant sur le réseau des gares ferroviaires, routières, les pôles d’échanges multimodaux et les parcs relais, en supprimant les doublons, avec une forte volonté de solidarité territoriale». «Ce sera également l’occasion, poursuit-il, de concrétiser l’harmonisation des tarifications. Il ne s’agira pas de réduire l’offre ou de remplacer des trains par des cars, mais au contraire de déployer une offre de déplacement multimodale permettant de mieux relier tous les territoires aux principaux corridors ferroviaires ou routiers. Un seul objectif : faciliter l’accès à des transports collectifs fiables et réduire l’utilisation de la voiture. Il conviendra d’assurer un maximum de proximité dans chacun des territoires avec des personnels compétents pour élaborer, mettre en place, contrôler et adapter l’offre de transports. Ce sera bien l’un des principaux enjeux des prochaines années, avec celui de disposer d’une ressource financière dédiée au transport public régional».