Publié le 12 juillet 2016 à 23h31 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 15h29
Énergie PME, collectif d’entreprises, s’appuyant sur la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME)13, vient d’annoncer qu’il présentera une liste aux élections à la CCI Marseille-Provence en novembre. Mais, les candidats ne seront présentés qu’au mois de septembre. Ely de Travieso, vice-président de la CG PME 13, explique: «A la fin de l’année nous avons consulté les chefs d’entreprise. Il est remonté de cette consultation que le territoire attend du renouveau et un mouvement qui va au-delà des organisations syndicales, d’où la naissance d’Énergie PME ». Marie-Laure Dufour, porte-parole du mouvement, affirme : «Nous avons l’ambition de fédérer à partir de 3 points : la lucidité sur le constat, la conscience de notre force et notre mobilisation pour une CCI utile. Lucide, car nous savons qu’il est vraiment temps de changer de gouvernance. Les entreprises paient pour la Chambre et elles ne savent pas à quoi elle sert. Alors, nous voulons sortir du cadre, donner la parole à des gens qui ne l’ont jamais, donner de la place à des personnes qui prennent des positions qui dérangent». «Nous allons, poursuit-elle, montrer que le pluriel est gagnant, c’est le deuxième point, et cela, en construisant un projet pragmatique. En apportant les réalités du terrain, nous souhaitons éviter les erreurs qui se sont produites lors de l’Euro pour Angleterre-Russie où on a pensé à la sécurisation autour du Stade et pas du Vieux-Port».
«En septembre, nous présenterons ceux qui porteront le flambeau pour une CCI à notre image»
«Nous allons travailler tout au long de l’été, confronter, mutualiser, et, en septembre, nous présenterons ceux qui porteront le flambeau pour une CCI à notre image», annonce-t-elle. Précisant à ce propos : «Nous sommes dans une logique de projet, nous avons besoin de travailler ensemble. Les porte-paroles devront avoir prouvé leur engagement. Et puis, en quoi est-ce important d’avoir une tête de liste ? Ce qui compte c’est le projet, pas une personne providentielle». Gérard Mongereau, vice-président de la CCIMP, avance pour sa part : «La CGPME doit être un maximum représenté à la CCI ». Sandra Malka, représentant le syndicat des pharmaciens indique: «Nous nous posions des questions sur l’utilité de la CCI et nous avons rencontré la CGPME, cela nous a donné envie de nous investir, de contribuer à la reconstruction de liens entre la Chambre et les TPE/PME». Caroline Baron, présidente de la Délégation régionale Paca de la Fédération nationale de l’habillement puis, Karim Driouche, président de PlaNet Adam, apportent, tour à tour, leur soutien à cette initiative.
Mariane Garoute au nom des commerçants non sédentaires : «Le marché de la Plaine va connaître des travaux. Sur les 300 forains qui travaillent là seuls, 180 seront gardés. Que va-t-il advenir des autres? Nous aimerions pouvoir nous appuyer sur la CCI ». Manuel Ibanez représente la Compagnie régionale des commissaires aux comptes: «Je viens en tant qu’observateur. Notre position est d’écouter et d’aider tout ce qui va dans le bon sens». Il précise : «Nous sommes adhérents et à la CGPME et au Medef ». Audrey Lucchinacci, Fédération Marseille 4e et 5e des Commerçants-Artisans, lance : «Nous avons plus de 400 adhérents dont plus de la moitié n’a aucune idée de ce que peut être la CCI. Je rêve d’une Chambre dans laquelle on puisse entrer, poser des questions, se faire accompagner». Stéphane Soto se présente : «Chef d’entreprise d’Olympic Location, j’ai la chance de vivre une expérience exceptionnelle avec Medinsoft puis à la tête de French Tech Aix-Marseille. Nous avons fait converger tous les pouvoirs et, avec compétence et énergie nous avons réussi à faire bouger les choses. Avec une capacité à rassembler, à penser collectif, être agile, à penser pour l’ensemble de la population, des entreprises, quelles que soient leur taille, nous connaissons une formidable réussite». Ce qu’il entend voir mettre en œuvre par Énergie Entreprendre «une aventure collective et non syndicale».
Michel CAIRE