Publié le 27 février 2015 à 23h30 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 18h41
Martine Vassal et de nombreux candidats UMP/UDI aux départementales ont abordé des thématiques telles que la culture, l’emploi et le RSA, la vie associative, l’agriculture ou encore Ordina 13, sans ignorer la métropole. Une réunion lors de laquelle Richard Miron a expliqué « La gauche est notre adversaire, le FN notre ennemi», une déclaration de principe qui ne s’est pas traduit par un appel à voter pour les candidats qui se trouveraient en face du parti Lepeniste : «Nous répondrons le soir du premier tour »,est-il lâché, tout en assurant : «De toute façon, les duels opposeront nos candidats à ceux du FN… ».
Martine Vassal, candidate à la présidence de l’Institution, considère: «Marseille a été oubliée pendant de nombreuses années avant que Jean-Noël Guérini ne se rappelle que cette ville existe». Elle réfute l’étiquette de Marseillaise «dont m’affuble le président sortant qui, entre parenthèse, habite à deux rues de chez moi. Nous avons 12 Maires sur notre liste, cela symbolise notre volonté de poursuivre la politique d’aide aux communes. D’autant que nous devons avoir un rôle d’accélérateur économique et d’amortisseur au niveau social, un rôle d’autant plus important que je crains que le gouvernement ne poursuive encore longtemps sa politique de désengagement».
La candidate Sabine Bernasconi intervient pour sa part sur la culture.«Il ne suffit pas d’attribuer des allocations, il faut du lien social et la culture en est un pilier». Elle plaide ainsi pour «un retour vers la culture de proximité», dénonçant une politique fourre-tout.
«Nous sommes candidats sans connaître les compétences de l’Assemblée dans laquelle nous allons être élus »
Bruno Genzana intervient sur les questions de l’emploi et le RSA (revenu de solidarité active) mais, tient à souligner dans un premier temps : «C’est extraordinaire, nous sommes candidats sans connaître les compétences de l’Assemblée dans laquelle nous allons être élus. C’est sans doute un cas unique au monde». Puis, d’en venir au RSA : «420M€ sont alloués à cette politique obligatoire. Depuis toujours nous indiquons que, malheureusement, l’aspect de contrôle du RSA n’est pas ce qu’il devrait être. Il y a là des marges à trouver pour financer d’autres politiques». Et de citer en exemple le président UMP du Conseil général des Alpes-Maritimes Eric Ciotti «qui a mis en place une politique extrêmement rigoureuse en matière de gestion». Il souhaite qu’elle soit mise en œuvre dans les Bouches-du-Rhône car «c’est sur la politique laxiste telle celle menée dans le département que le FN puise ses racines». Puis de plaider pour une politique plus rigoureuse en matière d’emploi.
Richard Miron est candidat dans les 13/14 «avec deux objectifs, mettre fin à cette envolée du FN et mettre dehors une autre équipe, celle du PS/Force du 13». Il accuse : «C’est bien Christophe Masse qui, avec Patrick Mennucci et Harlem Désir ont pris la décision de se maintenir au soir du premier tour des municipales alors qu’ils étaient derrière le FN et la liste que je conduisais». Et d’annoncer: «Si nous prenons le Département nous mettrons en place une charte objective pour distribuer les subventions».
Concernant Ordina 13, Martine Vassal considère: «Cela a tout d’un vieux serpent de mer. Au départ il s’agissait de ne fournir des ordinateurs qu’aux jeunes de 4e et de 3e puis cela a été étendu à la totalité de la politique éducative du Département. Mais ces ordinateurs étaient lourds, ils restaient souvent à la maison. Maintenant, ce sont des tablettes numériques qui vont être distribuées mais sans que tous les établissements ne soient équipés de WiFi».
Enfin Martine Vassal affiche des distances avec la métropole : «Il s’agit d’une Loi socialiste sur laquelle Jean-Claude Gaudin a proposé des amendements, notamment sur la reconnaissance des maires et sur leur maîtrise du PLU à laquelle Patrick Mennucci a tenté de s’attaquer».
Michel CAIRE