Publié le 1 septembre 2014 à 20h08 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h39
A la suite de la décision du gouvernement de réserver l’expérimentation de l’encadrement des loyers prévue par la loi ALUR, dite « loi Duflot », à la ville de Paris, Marie-Arlette Carlotti appelle à étendre cette expérimentation à la ville de Marseille, «comme le permet la loi».
« Marseille subit une tension immobilière grave. La ville est classée en zone B1 par la loi Duflot. 36% des locataires marseillais sont logés dans le parc locatif privé, qui n’est soumis à aucun contrôle (la moyenne nationale s’établit à 25%). Entre 1997 et 2007, les revenus des Marseillais ont augmenté de 10% alors que sur la même période, les loyers, tous types de logement confondus, ont augmenté de 45% ! Les loyers des Marseillais sont parmi les plus chers de la Région Paca. Cette pression immobilière réduit sévèrement le pouvoir d’achat des Marseillais, accentue la précarité et favorise l’insalubrité et le mal logement. Réguler et encadrer les loyers à Marseille est une nécessité pour garantir l’égalité dans l’accès au logement de tous les Marseillais.»