Publié le 4 juin 2015 à 23h00 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 19h16
Trois questions à Jean Roatta, adjoint au maire de Marseille, délégué aux Relations internationales et européennes à l’issue de la première journée de la MedCop21 à Marseille.
Quel est votre sentiment à l’issue de cette première journée ?
Aujourd’hui, c’est un grand moment animé par le Président de la République avec le président de la Région, le maire de Marseille. Et c’est là que l’on s’aperçoit qu’il n’y a pas de clivages politiques pour la défense du climat et de notre environnement, on est tous d’accord. Et préparer la Cop21 avant Paris, c’est important. Par ailleurs, on ne peut que se réjouir de l’importante participation des pays de la Méditerranée. Cela me conforte car, le climat n’a pas de frontières. Si on veut protéger la Méditerranée, il faut que l’on accorde tous les pays. Que d’un côté on n’oblige pas et que de l’autre on fasse faire ce que l’on veut. C’est un lieu magique mais aussi dramatique avec le réchauffement et la montée de l’eau. Sans oublier que la Méditerranée est la première zone touristique du monde, ce qui engendre aussi la pollution. Ce matin, même si je n’ai pas voté pour lui, j’ai applaudi le Président de la République car il a fait un discours digne d’un chef d’État responsable, solidaire de l’avenir de la planète.
Comment avez-vous trouvé les débats ?
Ce sont des débats de très bon niveau. Nous avons affaire à des élus qui pratiquent dans leur pays ainsi qu’à d’éminents professeurs. Après, il y a la COP21 à Paris mais je voudrais que la MedCop21 soit le départ de quelque chose. Non pas que l’on termine demain en s’embrassant, en disant que l’on a fait et que le lendemain on recommence. On connait les problèmes maintenant il faut trouver des solutions.
Pensez-vous que la MedCop 21 va peser sur la COP21 en décembre à Paris ?
Je me pose la question. Il y a tellement eu de COP avant. Les pays pollueurs sont identifiés, il faut qu’ils paient. Le gouvernement et les élus français sont unanimes et déterminés sur ce sujet. Et puis, si on ne voit pas le réchauffement de la planète, tout ce qui se passe actuellement c’est que nous sommes fous.
Propos recueillis par Patricia MAILLE-CAIRE