Publié le 21 septembre 2013 à 16h19 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 16h19
Dans le cadre des Grands entretiens réalisés en partenariat par DestiMED et Provence Plus TV, Gilbert Benhayoun, professeur émérite de l’Université d’Aix-Marseille, président-fondateur du groupe d’Aix, revient sur les relations israélo-palestiniennes à l’heure de la reprise des négociations. Il s’exprime sur la situation économique locale, sur la dimension internationale (un an après le recours palestinien auprès de l’Assemblée générale des Nations Unies pour un premier pas vers la reconnaissance d’un État palestinien), ou encore sur l’interaction avec les événements en Égypte.
Fondateur du groupe d’Aix en 2002, Gilbert Benhayoun en présente la méthode et les différents travaux. Il indique que ce groupe de réflexion spécialisé sur les relations économiques israélo-palestiniennes, a fait le choix, devant l’échec du gradualisme, de traiter en priorité des questions les plus difficiles (les réfugiés, Jérusalem). Il rappelle également que le groupe d’Aix s’est notamment attaché à analyser les implications économiques et politiques de l’initiative arabe de paix, laquelle constitue selon lui un espoir de « paix entre Israël et une très grande majorité de pays arabes ».
« Même si les jeux ne sont pas faits », il remarque que « les négociations israélo-palestiniennes n’ont pas été ébranlées par ce qui s’est passé en Égypte et ce qui se passe en Syrie ». Il souligne que dans ce « monde arabe en plein bouleversement, il y a des lueurs d’espoir, une volonté, surtout chez les jeunes, de pays plus ouverts, plus démocratiques pour réduire les inégalités, améliorer le statut de la femme ». En effet, « dans le monde arabe, l’avenir est chez les jeunes qui ne veulent plus des extrémismes qui souhaitent maintenir la guerre ou des extrémismes religieux ». Ainsi, conclut-il, « Il y a quelques lueurs d’espoir ».