Publié le 14 novembre 2019 à 11h36 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h25
Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Président de Régions de France, et Pierre Coppey, Président de Vinci Autoroutes, viennent de signer une convention unique en France pour le développement de «Autoroutes bas-carbone». En accord avec le Plan Climat régional une « COP d’avance », la Région Sud et Vinci Autoroutes s’engagent ainsi pour la décarbonation des autoroutes par le développement d’infrastructures innovantes pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.
«Cette collaboration entre Vinci Autoroutes et la Région Sud est une première en France. Elle permettra de trouver des solutions pour résoudre les 40 points de congestion régionaux, en favorisant notamment le développement de solutions de mobilité bas carbone, le covoiturage, les transports en commun tout en préservant la nature et générer des comportements vertueux des utilisateurs», déclare ce mardi 12 novembre , Renaud Muselier, lors de sa signature avec Pierre Coppey, d’un partenariat en faveur de la mobilité durable. Dans la continuité du Plan Climat «Une COP d’avance», adopté dès 2017 par la Région, cette alliance d’un nouveau genre entre un acteur industriel privé et une collectivité territoriale doit permettre d’accélérer le développement de l’écomobilité sous toutes ses formes, sur une infrastructure stratégique pour les déplacements quotidiens de millions de français. Son objectif est d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. «Cette convention que nous signons aujourd’hui est l’occasion de répondre à l’une des principales préoccupations de nos concitoyens : la qualité de l’air. En effet, les transports représentent près de 30 % des émissions régionales de gaz à effet de serre, et la transformation de nos modes de transports permettront de répondre à des enjeux environnementaux et de santé publique», indique le président de Région. A travers cette convention, les deux partenaires s’engagent à accélérer massivement «le développement des mobilités décarbonées sur autoroute» notamment grâce à la densification des infrastructures de recharge des véhicules propres, à l’adaptation de l’infrastructure de production et de distribution (électrique, hydrogène et biogaz), au développement de solutions multimodales et partagées (transports en commun sur autoroutes, parkings de covoiturage, parcs relais) ou encore au développement de services et solutions numériques pour simplifier les parcours clients et accompagner les usages bas-carbone. Le second volet ambitionne de mettre l’infrastructure autoroutière au service de la réduction de la consommation d’énergie (éclairage, chauffage…), de la production d’énergies renouvelables (route à énergie positive, installation de fermes solaires…), de la préservation des milieux naturels et la biodiversité -programme de protection de points de captage d’eau potable, dispositif de récupération des eaux de pluie et de lavage, valorisation à 100% des déchets non dangereux, reconstitution des continuités écologiques, démarche « Zéro produit phytosanitaire »-. In fine, cette convention de partenariat avec Vinci Autoroutes, «c’est la promesse d’améliorer les conditions de mobilité de nos habitants. Nous sommes un territoire moteur en matière de lutte contre le changement climatique et notre priorité est de nous engager aux côtés de nos partenaires pour développer des projets respectueux de l’environnement et de la santé des habitants du territoire», rappelle Renaud Muselier. Pierre Coppey avance pour sa part «Vinci Autoroutes est fier de s’associer à la Région Sud afin de stimuler l’émergence des mobilités de demain, qui répondent aux grands enjeux de la région, tant économiques qu’environnementaux. Le défi climatique auquel nous devons tous faire face -citoyens, pouvoirs publics, entreprises- est inédit. Les solutions apportées doivent l’être également, à l’image de cette alliance d’un genre nouveau, que nous nouons aujourd’hui entre un acteur privé, ancré au cœur du territoire, et une collectivité territoriale à la pointe de la mobilisation environnementale, pour développer des mobilités plus efficaces, plus collectives, plus écologiques. Les infrastructures de transports sont aujourd’hui plus que jamais au cœur des enjeux de mobilité, d’énergie et d’aménagement des territoires. Ma conviction est que l’autoroute est l’infrastructure de transport d’avenir par excellence, dans la mesure où elle constitue à travers des initiatives de ce type un formidable catalyseur pour accélérer la transformation des usages et permettre l’avènement de mobilités plus durables».
Michel CAIRE