Publié le 25 novembre 2015 à 17h46 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h24
Dans le cadre de l’état d’urgence décrété par le Président de la République le 14 novembre 2015 et prorogé pour une durée de 3 mois par la loi du 20 novembre 2015, les préfets ont le pouvoir d’interdire les manifestations et réunions publiques. Dans le département des Bouches-du-Rhône, les services de police et de gendarmerie sont très fortement sollicités, dans le cadre de l’état d’urgence, pour renforcer la sécurité, en particulier des lieux de grande affluence, mettre en œuvre les perquisitions ordonnées par le préfet de police et assurer les contrôles aux frontières.
De plus, l’ouverture prochaine à Paris-Le Bourget de la 21e conférence des parties de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) mobilisera des effectifs très importants des forces de sécurité intérieure, notamment des unités de forces mobiles, particulièrement sur la période du 28 au 30 novembre.
Il ne sera donc pas possible pour les forces de l’ordre d’encadrer le bon déroulement des manifestations sur la voie publique et prévenir d’éventuels troubles à l’ordre public. Compte tenu de ces circonstances exceptionnelles, le préfet de police a décidé d’interdire toutes les manifestations sur la voie publique du samedi 28 novembre 2015 à 0h00 au lundi 30 novembre 2015 à minuit. L’interdiction vise les manifestations qui doivent faire l’objet d’une déclaration obligatoire auprès du préfet de police, c’est-à-dire principalement les manifestations de type défilé, à caractère revendicatif. Les manifestations culturelles, sportives ou traditionnelles ne sont pas concernées par cette mesure d’interdiction ainsi que les hommages aux victimes des attentats de Paris.