Publié le 19 mars 2013 à 1h00 - Dernière mise à jour le 10 août 2023 à 10h38
« Il n’y a pas de fatalité à la violence »
La lutte contre la violence est au cœur des propos du président de MPM, Eugène Caselli. « Le message est clair, les Marseillaises et les Marseillais doivent réagir contre la violence. Ils doivent le montrer de façon responsable, pacifique et de manière silencieuse parce cela a une grande portée symbolique. D’autre part les politiques n’ont pas à récupérer cela. Je lance simplement un appel aux citoyens, aux associations, aux syndicats, aux forces économique, culturels et cultuels également de cette ville afin de s’organiser pour une marche silencieuse. Une marche qui créera un choc psychologique et marquera un coup d’arrêt, nous l’espérons, à la violence. »
Selon le président de MPM : « La sécurité n’est un problème ni de droite, ni de gauche, certainement pas des extrêmes, c’est un problème citoyen car tout le mode à droit à la sécurité. Aujourd’hui dans certains endroits de cette ville la sécurité n’est plus là. Il faut donc créer un choc citoyen et républicain et les Marseillais doivent se mobiliser. » Il estime que la réponse sécuritaire face à l’escalade de la violence aura un effet dans le temps « mais c’est un travail qui est très long parce que le mal est très profond. Les moyens mis sur la sécurité vont payer dans le temps. On voit qu’il y a déjà plus d’élucidations d’affaires, plus de saisies d’armes, de saisies de caches de drogue, d’arrestations mais cela ne suffit pas parce qu’il va falloir faire un gros travail d’investigation, d’enquête, d’infiltration. Comme la réponse sécuritaire va demander du temps, je crois qu’ à un moment donné les forces citoyennes doivent aussi se mettre en mouvement pour dire non à la violence. Car, la pire des choses serait la fatalité et il n’y a pas de fatalité à la violence. »
Patricia MAILLE-CAIRE