Publié le 1 juillet 2014 à 13h57 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 17h55
Michel Vauzelle, le Président de la Région Provence Alpes-Côte d’Azur invoque les raisons qui l’ont poussé à prendre la présidence, pour quelques mois de l’Établissement Public d’Aménagement Euroméditerranée. «J’ai un mandat court puisqu’il ne dure que de décembre 2013 au 15 août 2014. Mais, la Région tout comme l’État, ont souhaité cette présidence pour amplifier l’action entreprise dans la cadre du Contrat de Plan État-Région. Elle s’inscrit également dans le cadre du rapport que le Président de la République m’a commandé sur la « Méditerranée de projets ». Un document qui montre l’importance de positionner la France comme interface entre l’Europe et la Méditerranée avec toute l’importance que représente Marseille dans ce cadre». Assurant: «L’Euroméditerranée, c’est l’affaire des Marseillais».
Il poursuit : «Le leitmotiv de ma présidence est la mixité économique. Il ne peut être question de chasser les petites entreprises qui travaillent ici, elles représentent 5 000 emplois. En revanche, il faut attirer de nouvelles entreprises. De la même façon il s’agit de permettre une mixité en matière de logements, d’avoir donc du logement social ainsi que des équipements publics».
Et cette mixité, ce dynamisme, sont nécessaires aux yeux du Président car « Euromed veut jouer un rôle central dans la création de la métropole. On doit tous gagner cette grande bataille pour Aix et Marseille ».
Puis de rappeler les passages « quasi quotidien de ministres à Marseille » avant les élections municipales : «il fallait absolument qu’après la nomination de Manuel Valls des signes forts soient donnés par l’État pour exprimer sa volonté de collaborer avec cette ville, cette métropole. C’est acté, les visites ministérielles se poursuivront. Et, plus important, elles se traduiront par la mise à disposition de moyens».
Il prévient : «Si mon mandat prend fin à la tête d’Euromed, je reste président de la Région et je vais négocier le contrat de plan avec le Premier ministre». Et d’insister : « ce n’est pas l’Allemagne qui va changer l’Europe mais l’ensemble des Nations au rang desquelles la France. Une France inscrite dans l’Euroméditerranée, forte de ses liens avec les pays du Maghreb, au delà, à ceux du Sahel et, plus loin, de l’Afrique centrale dans le cadre, non d’un quelconque colonialisme mais d’une défense de la francophonie qui est à la fois une communauté linguistique, mais aussi une culture politique commune». Et c’est dans ce contexte géopolitique que Michel Vauzelle place sa présidence : « Oui, Euromed est un projet immobilier, économique, mais au-delà, c’est aussi le symbole de notre identité culturelle et du rayonnement de la France ».
Michel CAIRE